Comment faire ? Quoi choisir ? PCM ?
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Être accompagné
Trois modes
La vie nous confronte à des situations difficiles à traverser seul. Il peut être pertinent d’être accompagné. C’est autant nécessaire dans l’environnement professionnel que privé. Les deux grandes options classiques consistent à se faire accompagner par un coach ou par un thérapeute.
Pour faire simple, avoir recours à un accompagnement est déclenché :
- Soit par un besoin de faire un saut dans sa vie
- Soit pour se libérer d’un dysfonctionnement que l’on a repéré en soi
Il y a un 3ème accompagnement à prendre en considération : le coach-PCM. Faisons l’inventaire de ces 3 options pour éclairer son choix.
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Accompagné par un coach
Choisir un coach
Le coach est sollicité quand une personne bloque face à une situation qu’elle souhaite traverser dans les meilleures conditions ou qu’elle a un projet conséquent à mener ou un objectif à atteindre sans être sûre d’en avoir tous les moyens pour réussir.
Le coach va inviter son client à élargir son regard puis il apportera le sien. Le client et son coach vont recenser les ressources pour gérer la situation. Souvent certaines options étaient ignorées du client ou sous-estimées. Les deux vont aussi qualifier les obstacles possibles et trouver les parades. Ils vont bâtir un plan d’actions et l’ajuster jusqu’à ce que le coaché s’estime en capacité à le faire.
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Accompagné par un psy.
Choisir un psy.
Le thérapeute est plutôt sollicité quand il s’agit d’un problème récurrent que son client (patient) a repéré dans sa vie et qui le met dans l’inconfort ou en échec. Le plus souvent le client vit un sentiment de culpabilité car il devine qu’il est pour quelque chose dans ce qui lui arrive…
Le psy va visiter le passé de son client, l’enfance particulièrement, et repérer les conditionnements qui se sont construits et se traduisent par des limites auxquelles est confronté son patient.
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Les limites du coaching classique
Pour un coaching la situation est cadrée. Un contrat fixe dès le départ les objectifs, un délai et des résultats attendus, les plus mesurables possibles. Au bout de 5 ou 7 séances, le contrat est rempli ou pas. Si le contrat n’est pas rempli, c’est presque toujours la responsabilité du coach car c’est lui le professionnel. Son défi, c’est d’aider son client à trouver un plan d’actions sans connaître tous les mécanismes comportementaux de son client.
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Les limites de l’accompagnement par un psy
En thérapie, le symptôme comportemental est le plus souvent bien défini au départ.
La compétence du thérapeute est large dans son domaine mais il cherche à découvrir l’évènement d’origine qui a conditionné son patient. Cette investigation requiert du temps. L’accompagnement peut s’étaler sur des années. Le patient peut ressentir une urgence incompatible avec le suivi proposé.
Le patient n’a pas de garantie de résultat.
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3ème accompagnement : le coach-PCM
Choisir un coach-PCM
Le coach PCM est au départ coach à la même enseigne que les autres coachs. En plus il est certifié PCM, un modèle qui attribue un potentiel de 6 personnalités à chacun de nous. Dès la 1ère séance le coach identifie laquelle de ces six Personnalités est active dans la situation à traiter. Grâce à cette seule qualification le coach dispose du comportement de son client, de ses atouts, de ses freins, de ses manières d’entrer en stress, de ce qui le motive ou le démotive… dans la situation à traiter.
Après moins d’une demi-heure, grâce à PCM, le coach dispose des mécanismes de réussite, d’échecs, des atouts, des fragilités de son client – il le connaît déjà presque mieux que son client ne se connaît lui-même. Il est d’autant plus vite au cœur du sujet avec son client qu’il gagne en temps d’investigation. Le client ne peut qu’accorder davantage sa confiance à quelqu’un qui le comprend aussi vite et qui saura lui donner les clés pour compenser ses fragilités.
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Et le conditionnement de l’enfance ?
Peut-on faire l’impasse d’investiguer l’enfance ?
Est-ce que la connaissance de PCM du coach est suffisante pour traiter tous les sujets ? « Oui ».
Quand il est fait appel à un accompagnement c’est qu’un évènement s’est mis sur le chemin du client. C’est cet obstacle ou ce défi qu’il faut dépasser. Le coach et son client vont élaborer un plan d’actions qui bouscule le conditionnement (éventuellement construit dans l’enfance). Cette nouvelle expérimentation que va faire le client dans sa vie de tous les jours, va s’inscrire sur son « disque dur » et ouvrir à des comportements nouveaux, d’autres manières de voir le monde.
Dans la phase finale de la séance, le coach s’assure que son client sera à l’aise pour mener le plan d’actions qui, par définition, est différent des options qu’il mettait en place jusqu’à présent. Dans la séance suivante, le coach fera raconter à son client son vécu, le vécu de ses interlocuteurs. Cela dans le but que cette nouvelle programmation s’inscrive dans sa dimension émotionnelle et remplace le conditionnement limitant, objet de la demande d’accompagnement.
Si le sujet est de nature psychologique récurrent, cela se révèle très vite. S’il s’agit de répondre à un traumatisme brusque (agression) la « thérapie brève » peut être une excellente réponse. Faire appel à un psy sera judicieux. C’est une ressource à prendre en compte.
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Est-ce que le coach dispose de tout ce dont il a besoin ?
« Oui » il est sage de ne traiter que les limites révélées par les situations auxquelles on a à faire face. Le coach-PCM dispose d’atouts qu’il maîtrise comme le scénario de vie et la Question Existentielle de la Personnalité PCM concernée.
Le modèle PCM n’a pas besoin de prendre en compte la totalité des conditionnements du client. La modélisation qu’a produit le Dr Taibi Kahler s’inscrit dans le principe 80/20. Le Process Communication Model propose 20% des conditionnement existants. Ils couvrent 80% ou plus des croyances limitantes. C’est une démarche d’efficacité.
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Le coach-PCM
Spécificité du coach-PCM
Sa compétence PCM complète sa compétence de coach. PCM apporte une grille de lecture du potentiel et des limites de la Personnalité que présente son client face à la situation objet du coaching.
Cela lui donne un avantage de vitesse et une plus grande disponibilité pour écouter, découvrir et qualifier les solutions possibles avec son client.
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Epilogue
Le client n’a pas besoin de connaître PCM pour bénéficier d’un coaching-PCM. S’il connaît le modèle, il pourra mieux se connaître.
Bénéficier d’un coach-PCM est un atout de réussite dans un délai court.
Le psychothérapeute reste une ressource pour traiter des sujets plus intimes qui ne seraient pas du domaine de compétence du coach.
Certains psychothérapeutes sont formés à PCM. N’oublions pas que le créateur du modèle, le Dr Taibi Kahler, est psychothérapeute 😉.
Christian Becquereau
Assisté de Sylvie Nélaton
Faire grandir ses collaborateurs avec ou sans PCM®
« Faire grandir ses collaborateurs ». Cette formule en impose, non ? Il faut quelquefois regarder à 2 fois ces formules qui voguent sur les modes et nous filent des complexes. Ce sujet mérite d’être creusé avec l’arrivée de la génération Milléniale. Qui y a-t-il derrière cette belle promesse ? Comment savoir sur quoi faire grandir tel collaborateur ? Quelles actions mener ? Même si vous ne connaissez pas PCM (Process Communication Model), avec cette grille de lecture, cet article a pour objet de savoir comment faire grandir ses collaborateurs.
La générosité, l’ennemi ?
Depuis 1998, nous avons reçu en formation plus de 4000 managers. Il est remarquable de constater que la majorité d’entre eux est de nature généreuse. Ils veulent donner à leurs collaborateurs, leur apprendre, leur transmettre. Tout cela est très bien sauf que comme Sylvie et moi, nous le démontrons dans notre 3e livre[1], les qualités poussées un peu trop ont des effets pervers. Le dicton populaire l’indique « le mieux est l’ennemi du bien ».
L’une des grandes tentations du manager est de montrer comment faire. Il se substitue à son collaborateur pensant lui rendre service, alors que le collaborateur aura la sensation de ne pas avoir grandi. Le manager a cru bien faire et n’imagine pas le vécu de ses collaborateurs. Quiproquo classique. Que faire ? Une solution : Être champion en délégation.
Faire grandir ses collaborateurs
Bien sûr, il y a maintes manières de faire grandir ses collaborateurs. L’une d’entre elles est de leur transférer le métier ou de les rendre de plus en plus autonome dans le job. C’est aussi de leur apprendre à être plus fort dans l’adversité, etc. Chacun ira de sa réponse. Mais au quotidien, cela se traduit par quels actes ? Nous allons voir l’une des voies possibles que pointe Process Com.
Sans connaître PCM
PCM démontre, de manière évidente que chaque personne dispose en elle de 6 personnalités plus ou moins actives. Chacune de ces personnalités a sa manière d’entrer en stress. PCM propose les antidotes spécifiques pour baisser le stress d’un interlocuteur instantanément et établir le meilleur relationnel qui soit.
D’autre part PCM attribue à chaque personnalité un scénario qu’elle reproduit de manière inconsciente. Quand on découvre son propre scénario, on se dit : « ah, oui, c’est vrai que j’ai vécu ce scénario un certain nombre de fois ». A chaque fois, cela aboutissait à une perte de performance quand il ne s’agissait pas d’un échec. Sitôt que nous en sommes conscients, nous les repérons et nous prenons les dispositions pour éviter leurs effets négatifs.
Six scénarios de vie
Les personnalités se partagent 4 scénarios. Voici leurs attributions.
Identifier le scénario de vie
Vous avez 2 moyens d’identifier le scénario de vie d’un proche. Soit vous connaissez PCM et vous savez quelle personnalité votre interlocuteur vous présente, et donc le scénario d’échec auquel il est confronté, soit vous ne connaissez pas PCM et vous allez repérer directement le scénario d’échec. Ce sera indiqué ci-dessous pour chaque personnalité.
Persévérant
« Tant que… je n’aurai pas la vision complète, je ne passe pas à l’action ». C’est un objet de procrastination. Le défi de cette personnalité, c’est « d’apprendre en marchant », comme on dit.
Les 2 premières choses à faire : 1/ lui donner le droit à l’erreur et 2/ nommer ce scénario qui retarde la performance. Il est possible de lui dire que cela ressemble à un scénario d’échec, se elle a l’impression qu’elle a déjà été confronté à ce frein.
Le signal pour repérer le scénario, c’est cette forme de procrastination.
Analyseur
« Tant que… je ne dispose pas de tous les outils, je ne passe pas à l’action ». Le défi de cette personnalité, c’est d’accepter de ne pas faire du parfait.
Les 2 premières choses à faire 1/ lui donner l’autorisation de ne pas faire du parfait, en lui rappelant des prouesses qu’elle a déjà réalisées dans le passé alors qu’elles ne lui semblaient pas parfaites, et 2/ nommer ce scénario qui retarde la performance. Lui dire que cela ressemble à un scénario d’échec, si elle a l’impression qu’elle a déjà été confrontée à ce frein.
Le signal pour repérer le scénario, c’est cette forme de procrastination.
Empathique
« Après… il est probable que ce ne soit pas aussi bien ».
Les 2 premières choses à faire 1/ parier que l’avenir sera meilleur que ce qu’elle préannonce (d’un ton enjoué). 2/ chaque fois que l’avenir a été mieux (dans la plupart des cas), c’est l’occasion de lui dire que son pronostic pessimiste la dessert.
Le signal pour repérer le scénario, c’est sa structure de phrase « mes résultats sont bons mais dans le 2e semestre, ce sera moins évident. ».
Imagineur
« Jamais… je n’y arriverai ».
Les 2 premières actions à mener 1/ lui dire dans le détail ce qu’elle a à faire et valider auprès de qui elle a prévu de demander de l’aide au cas où… 2/ Valider qu’elle a demandé de l’aide et souligner qu’elle n’est pas seule.
Ce scénario « jamais » peut engendrer une distance de la part de son entourage.
Le signal pour repérer cette personnalité : elle semble se complaire dans la solitude et peut prendre l’air absent même en plein milieu d’un groupe.
Promoteur
« Toujours…je veux garder les avantages des différents choix que j’ai à faire ».
L’action à mener 1/ lui dire que c’est non négociable en utilisant son prénom, avec un grand sourire et un ton amical.
Le scénario « toujours » qui se traduit par je veux tout, peut amener les autres peuvent à prendre de la distance.
Le signal pour repérer cette personnalité : elle négocie en permanence pour obtenir toujours plus.
Énergiseur
« Toujours… ce serait sympa de garder les avantages des différents choix que j’ai à faire ».
Les 2 premières actions à mener 1/ lui proposer, d’une manière enjouée, de jouer à pile ou face. 2/ lui dire que c’est drôle sa manière de ne pas savoir choisir. Ça ressemble à un scénario qui peut desservir son image auprès de son entourage.
Le livre « Process Com pour les managers »
Dans les six cas, il peut être intéressant de leur donner accès à ce 1er livre où je traite d’une autre manière les scénarios de vie. A l’interlocuteur de déterminer s’il se reconnait dans le scénario d’échec évoqué.
Grandir vraiment
Contribuer à ce qu’une personne conscientise et se débarrasse d’un scénario qui la dessert et qu’elle aurait répété toute sa vie, est une action pour la faire grandir. Ensuite, c’est à cette personne de se prendre en charge. En tout état de cause vous lui aurez donné la possibilité de grandir.
Christian Becquereau
[1] « Lâchez les comportements qui vous jouent des tours » (Process Communication en développement personnel)