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Tag: perception du monde
Le pouvoir de baisser le stress avec PCM ?

Le pouvoir de baisser le stress d’un interlocuteur ?

A-t-on ce pouvoir sur l’autre ?

Non, personne n’a le pouvoir de baisser le stress d’un interlocuteur. Le Dr Taibi Kahler est très clair sur ce sujet car il qualifie de Mythe toute croyance d’un pouvoir sur l’autre (cf. les 4 mythes de T Kahler). Mais alors, la promesse de PCM (Process Com) où le stress de l’autre baisse, serait-elle une arnaque ? Car si ce n’est pas une arnaque, il faut le démontrer.

Garantir un bon relationnel

Il est nécessaire que le stress de l’autre baisse

Ce n’est pas seulement un modèle pour mieux se connaître et mieux connaître les autres. Process Communication Model (PCM) se distingue par son efficacité en matière de relationnel et de coopération. C’est un outil qui offre à son praticien la capacité de rétablir une relation dégradée et même d’établir d’excellents relationnels avec tout le monde. Ceci n’est rendu possible que si le stress de l’interlocuteur baisse en un instant. C’est pourquoi il est impératif de répondre à la question « peut-on faire en sorte que le niveau de stress d’un interlocuteur baisse ? ». Si nous n’avons pas ce pouvoir, fixons-nous un objectif différent : créons des conditions favorables à la baisse du stress.

Le stress est une résultante

Le besoin psychologique est la clé principale

Autant chaque personne a des besoins physiologiques comme le besoin d’avoir un toit, de manger à sa faim, autant nous avons aussi des besoins psychologiques. Chacune des 6 Personnalités PCM a un ou plusieurs besoins psychologiques spécifiques. Par exemple la reconnaissance du travail est l’un d’entre eux, le besoin d’excitation en est un autre. PCM en identifie huit[1].

Quand l’un de ces besoins psychologiques n’est pas satisfait c’est comme pour le réservoir d’essence d’une voiture. Quand celui-ci est vide, il y a quelques ratés avant-coureurs puis la voiture s’arrête. Les besoins psychologiques sont notre carburant, grâce auxquels nous avons accès à nos potentiels, nous sommes ouverts, sereins, etc. PCM nous apprend que lorsque que nos besoins ne sont plus satisfaits, nous entrons en stress. Le stress est donc la résultante de la non-satisfaction du ou des besoins psychologiques qui nous concernent.

Le mécanisme de la baisse de stress

La baisse de son propre stress

Avec PCM toute personne peut éviter d’entrer en stress. Ce stress est désagréable pour elle et pour son environnement. Il détériore ses relationnels et sabote les coopérations possibles. La forme spécifique du stress révèle le besoin psychologique à satisfaire. C’est de notre responsabilité de satisfaire ce Besoin afin d’éviter d’entrer en stress.

Par exemple, comment satisfaire le besoin de la reconnaissance de notre travail ? Il est judicieux de privilégier la fréquentation des personnes qui nous apprécient et nous le disent. Ensuite félicitons-nous, nous-même par mail ou sms et tenons un journal où nous notons nos prouesses. Ensuite apprenons à demander du feedback à notre manager. Il nous a confié une responsabilité. Il trouvera normal que nous lui demandions si cela s’est passé comme il s’y attendait. Ce processus provoque souvent le bénéfice d’être félicité, complimenté ou encouragé. C’est aussi une occasion d’entretenir du lien avec notre manager.

Maintenant que nous savons comment ça marche pour soi, il reste la question « baisser le stress de l’autre ».

Baisser le stress de son interlocuteur

Satisfaire le Besoin Psychologique en une phrase

Quand nous écrivons « baisser le stress », cela ne veut pas dire l’éradiquer mais baisser son niveau. Ceci étant précisé revenons à la baisse du stress de l’autre.

Le modèle Process Com démontre qu’une relation ou une coopération qui se dégrade est quasiment toujours la conséquence du stress de l’un des deux interlocuteurs. Pour rétablir ce relationnel ou cette coopération, il s’agit que le stress baisse… en un instant si possible.

Dans Process Communication Model il n’y a que 12 comportements différents de stress à savoir repérer pour identifier celui qu’exprime l’interlocuteur. Ces 12 expressions de stress sont faciles à mémoriser car elles sont observables et bénéficient de définitions simples, tenant sur une ou deux lignes. Une fois le stress de l’interlocuteur qualifié, il suffit de satisfaire le Besoin psychologique correspondant avec une phrase. La satisfaction du Besoin psychologique est tellement puissante que son effet est immédiat. C’est le 1er effet. Et il y en a 3 !

Voici maintenant le 2ème effet. Lorsque le praticien utilise Process Com, il change d’attitude. Ce changement est perçu par l’interlocuteur en stress. C’est ce qui met en place l’environnement favorable à la baisse du stress. Voyons comment cela se produit.

Et le stress du praticien PCM ?

Le praticien peut être aussi en stress

Intéressons-nous au praticien PCM. Une relation ne lui convient pas. Il s’en rend compte au cours de l’échange. Tout en continuant l’entretien il sait qu’il dispose de l’outil PCM pour analyser ce qui se passe et ainsi savoir comment agir.

En entamant cette démarche le praticien adopte une posture d’observateur. Ce qui est tout à fait différent de quelqu’un qui serait mal à l’aise dans un échange et se demanderait ce qui lui arrive. L’observateur n’est pas concerné par le côté désagréable du relationnel qui grippe, c’est le technicien PCM qui va dérouler son processus. Le praticien n’est plus en stress.

A ce phénomène s’ajoute un 3ème effet qui renforce encore l’efficacité du processus PCM.

Le 3ème effet du processus PCM

Le changement observable du praticien

La phrase susceptible de baisser le stress d’un interlocuteur comporte 3 éléments PCM : bien sûr la satisfaction du besoin psychologique mais aussi l’usage de la perception du monde et du canal de communication qui convient à la Personnalité que lui présente son interlocuteur. En formulant cette phrase, d’un seul coup, non seulement le praticien change de comportement. Il adopte un relationnel qui se phase de manière idéale pour son interlocuteur. Cette modification est observable et ressentie par l’interlocuteur. Celui-ci devine une ouverture qui le met dans de meilleures dispositions pour que son stress baisse.

PCM tient-il ses promesses ?

Magique et techniquement explicable

Le résultat a un caractère magique dans la mesure où il est efficace et aussi parce que son effet est soudain. Mais tout s’explique. Le praticien n’a pas besoin d’avoir le pouvoir de baisser le stress de son interlocuteur. Ce serait un mythe. Il n’est pas magique puisque c’est la combinaison des 3 effets développés ci-dessus qui crée les conditions optimales pour obtenir un environnement idéal à la sortie du stress de l’interlocuteur ou au moins à la baisse de son stress.

Épilogue

Depuis plus de 30 ans, nos travaux sur ce modèle se sont concentrés sur l’identification chez l’autre de la Personnalité qu’il présente. Cette expertise rend PCM efficace à tous les coups.

Vous trouverez les clés dans nos 3 livres « Process Com pour les managers » – « la Process Com » et « Lâchez les comportements qui vous jouent des tours (PCM en développement personnel) ».

Christian Becquereau, assisté de Sylvie Nélaton
Le Kremlin Bicêtre, le 11 fév. 2024

[1] Dans nos développements en complément de PCM, nous avons deux besoins psychologiques qui concerne la Personnalité Imagineur (Rêveur).

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Pleurez les hommes et PCM®

La chanson de Michel Jonasz « pleurez les hommes » m’a attiré par sa musique au caractère hypnotique et sa retenue rythmique avant le verbe « tue ». Quelques particularités de l’écriture m’ont connecté au modèle Process Com. Après avoir écouté en boucle, « pleurez les hommes », ému, pris par sa beauté. Je me suis amusé à analyser, décortiquer le texte de cette chanson, peut-être l’une des meilleures depuis une dizaine d’années ou plus. Si vous connaissez PCM, vous verrez que ce décorticage révèle les pépites de la Personnalité dans laquelle l’auteur est lorsqu’il l’écrit.
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Les paroles

Pour l’enfant battu, l’enfant que l’on … tue – pleurez les hommes (bis)
Pour l’enfance volée, l’enfance assassinée … pleurez les hommes (bis)
Pour l’amour perdu, la compagne que l’on … tue pleurez les hommes (bis)
Pour la femme violée, la femme tabassée … pleurez les hommes (bis)
(Et) que vos larmes forment un fleuve, qu’il nous inonde (bis)
Pour l’amour perdu, le bonheur que l’on… tue, pleurez les hommes (bis)
La haine éclatée, tous ceux qui sont tombés … pleurez les hommes (bis)
(Et) que vos larmes forment un fleuve, qu’il nous inonde (bis)
Et que se dévoile enfin la beauté du monde
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Le lien pour l’écouter sur youtube : https://music.youtube.com/watch?v=aCaZpcCTrag
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La voix de Michel Jonasz

La voix fatiguée de Jonasz dédramatise le sujet

Sa voix en déséquilibre apporte une fragilité au sujet et sa part d’humanité
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Process Communication Model

C’est quoi Process Com ?

Pour le lecteur qui ne connaît pas PCM. Deux mots.
Son concepteur le Dr Taibi Kahler est sollicité dans les années 70 par la NASA pour que les astronautes aient le meilleur niveau de coopération dans un environnement stressant quelque soit leur personnalité et leur culture. Le génie de Taibi Kahler a été de trouver et de démontrer qu’en toute personne, il y a 6 Personnalités. La puissance de ce modèle c’est la capacité de baisser le stress d’un interlocuteur et d’établir ou de rétablir la communication. Au-delà de la communication, le relationnel est un facteur de réussite et de bien-être dans la vie. C’est pourquoi nous avons regroupé nos outils et techniques issus de notre R&D autour de Process Com sous le vocable « Process-Relationnel® ».
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Le woke

L’Art est sans concession

Michel Jonasz ne s’encombre pas avec le wokisme. Il utilise le mot « homme » dans sa neutralité. Ce choix n’aura pas échappé à ceux qui seront dans leur Personnalité Persévérant.
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Le pronom « on »

Ici, le « on » est personnel !

Le « on » pronom impersonnel à souhait attire l’oreille. Ici le poète semble s’inclure dans le « on ». L’auditeur se sent concerné sans être culpabilisé. C’est du fleuré moucheté. Tout est à peine suggéré. C’est la force du texte.
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« Pour »

Ce n’est pas « pour » qui l’on croit

Pour l’enfant, pour la femme, pour l’amour, etc. Comment comprendre ces « pour » ? Là encore tout est suggestion, les « pour » concerne ces actes sans amour. C’est oser d’affirmer cela car c’est l’inconscient qui doit deviner.
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Directif

Le canal de communication PCM

« pleurez » fait usage de l’impératif. En PCM, c’est le canal directif. Dans ce modèle seules 2 Personnalités emploient ce temps de conjugaison. Mais c’est surtout la signature de la Personnalité Promoteur. L’usage du « on » peut être entendu par « à chaque fois que l’on… » et ainsi ce « on » rend audible ce directif, même par les 4 Personnalités qui sont mal avec ce temps de conjugaison.
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Pleurez

La force des lamentations, un acte d’amour

Nous pourrions nous attendre à ce que l’artiste nous commande de changer. Il n’est en rien donneur de leçons. Il ne nous demande aucun effort. Il nous invite à en avoir du chagrin, un chagrin de compassion dans un sentiment de désolation. Il devine qu’après le chagrin les hommes changeront. Rien n’est dit, c’est suggéré.
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Un fleuve

Un changement de paradigme

Le poète écrit : que « vos » larmes … « nous » innonde. Le message peut signifier « nous » avons besoin de vos larmes pour que « nous » soyons innondés. Cette fois l’auteur s’inclut. La demande c’est de pleurer sans plus. C’est une invitation à être dans une émotion d’accueil. Nous nous sentons menés vers un sentiment d’amour.
Ce fleuve qui nous inonde, nous baptise à la renaissance d’un homme nouveau.
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Style autocratique PCM

Un aspect caché du style autocratique

En PCM le style autocratique, c’est « je décide seul ». Deux des 6 Personnalités PCM exercent plutôt ce style. Cependant ce style est la signature de la Personnalité Promoteur. Quand l’auteur évoque l’aboutissement de son propos, il exerce le style autocratique. Ce n’est pas le fleuve « qui » nous innonde mais le fleuve « qu’il » nous innonde. La phrase est une invocation. Toute la chanson est une invocation, une sorte de prière.
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La perception du monde (PCM)

Le prisme à travers lequel chacun interprète le monde

Michel Jonasz formule un espoir, une promesse. Cette promesse s’adresse à l’intérêt personnel de l’auditeur. Ce qui est la démarche de la Personnalité Promoteur.
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Justification

Issu de la R&D de « Process Relationnel® »

Michel, à aucun moment n’explique le pourquoi. Il laisse l’auditeur compléter ce qui est à peine suggéré. C’est l’inconscient qui ouvrira d’autres champs. La Personnalité Promoteur est celle qui ne fait pratiquement jamais usage des justifications.
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Les positions de vie

La communication n’existe qu’en [+/+]

Le sujet abordé par la chanson est éminemment humain, dramatique. Et cependant l’auteur évite de verser dans une position de vie [+/-] accusateur, ou une position de vie [-/+] geignard. Du grand Art !
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La beauté du monde

L’Art est sans concession

De nouveau nous sommes dans le registre de l’invocation « que se dévoile enfin… ». Elle oscille dans l’émotion mais dans l’émotion du poète qui ne veut pas la dévoiler.
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Conclusion Process Com

PCM dévoile l’Art

Dans l’écriture de « pleurez les hommes » l’artiste est de bout en bout dans sa Personnalité Promoteur. L’essentiel de cette chanson est dans la suggestion. C’est l’un des atouts de la Personnalité Promoteur à qui PCM attribue à juste titre la qualité de « persuasif ». Pour paraphraser Michel Jonasz, cette superbe chanson dévoile la beauté de la Personnalité Promoteur.
Pour rester dans l’esprit de la chanson, je terminerais par une invocation : que d’autres textes me donnent l’occasion de dévoiler la beauté de chacune des Personnalités PCM que nous avons tous en nous.
Christian Becquereau
Assisté par Sylvie Nélaton

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PCM® et la loi de Pareto

Pratiquer Process Com avec 20% du modèle

A la fin du 19e siècle Vilfredo Pareto effectue des études sociologiques. Il découvre que dans tous les pays qu’il étudie, il retrouve la même répartition : 80 % des richesses sont la propriété de 20% de la population. A partir de ses travaux, d’autres chercheurs comme George K Zipf et Joseph Moses Juran vont découvrir et démontrer que cette « Loi » de Pareto s’applique à tous les domaines, 20% des efforts produisent 80% des résultats obtenus.

Depuis 1997, notre R&D a pour objet de développer des techniques pour mettre en pratique Process Com plus facilement et avec plus d’efficacité.  La loi de Pareto nous a incité à poser un regard nouveau sur notre pédagogie pour transférer la pratique de Process Communication Model. Et si nous n’avions besoin que de 20% du Modèle pour obtenir 80% des résultats ?

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De la communication au relationnel

De 80/20 à Process-Relationnel®

Depuis début 2000 nos travaux ont eu pour but de dépasser la communication qui comme son nom l’indique est l’objectif de Process Communication Model. Avec ce modèle nous avons décidé de viser le relationnel. Il s’agissait pour le praticien d’acquérir ou de développer son relationnel, cet extraordinaire atout qui change une vie. Il suffit d’observer ceux qui ont un relationnel d’exception pour constater que c’est un atout tant de réussite que de bien être dans la vie. Offrir cet atout à chacun motive notre démarche de R&D depuis le début.

Passer de la communication au relationnel exige de disposer d’outils utilisables en plein échange avec nos interlocuteurs. C’est là où la démarche 80/20 prend tout son intérêt.

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La richesse de Process Communication Model®

PCM un modèle très complet

Avec générosité, Taibi Kahler a mis dans son modèle toutes ses découvertes : ses modélisations de l’Analyse Transactionnelle, les travaux de Paul Ware, ses observations cliniques, ce qui a trait au scénario de vie, etc. C’est très bien pour les psy. Mais pour le praticien de tous les jours, c’est trop. L’apprenti finit par imaginer à tort que Process Com est complexe. Dans ce dédale d’éléments, aussi pertinents soient-ils, le participant se croit obligé d’utiliser au moins 80% des éléments du Modèle et pourtant il n’obtiendra que 20% de résultats.

Le côté « Mécano » de PCM donne du confort en termes d’apprentissage sur la partie découverte de soi-même. Quand il s’agit de passer de la communication au relationnel, le point de passage qu’il ne faut pas louper, c’est d’identifier celle des 6 personnalités que nous présente notre interlocuteur… et là, le côté Mécano se perd. Or, l’identification est le point incontournable pour réussir en relationnel. Le praticien a besoin de ce côté Mécano pour visez le « zéro erreur » dans l’identification de la Personnalité PCM qui nous gêne chez notre interlocuteur.

Si les erreurs sont au rdv, le découragement vient vite. Pour garder le bénéfice de la pratique toute sa vie il faut obtenir des résultats flagrants dès les premiers essais. C’est là où il faut cibler les 20% nécessaires à la réussite de la mise en pratique de Process Com.

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Les 20% de PCM

Ce qui est nécessaire pour le relationnel

La puissance de PCM est atteinte lorsqu’on est capable, lors d’un échange de baisser le stress de notre interlocuteur et de rétablir le relationnel. Pour réussir cette opération unique il ne faut maîtriser que 2 choses : identifier celle des 6 personnalités qui nous gêne chez l’autre et savoir construire une phrase PCM capable d’agir sur le stress de l’autre.

La construction d’une phrase qui peut baisser le stress est composée de la satisfaction du besoin psychologique, de la perception du monde et du canal de communication. C’est tout. Par exemple « Est-ce que j’ai bien compris ton point de vue si je dis que… bla bla ? ». Cette phrase satisfait le besoin psychologique de la reconnaissance de l’opinion ; cette phrase utilise le canal interrogatif « est-ce que » et elle est dans la perception du monde des opinions. Elle a toutes les chances de baisser le stress de l’interlocuteur. (ici Persévérant)

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Identification de la Personnalité PCM

Le zéro erreur dans l’identification est atteignable

Pour cibler celle des 6 Personnalités qui nous gêne, nous disposons des positions de vie au 2ème et 1er degré de stress. Nous avons cherché des outils complémentaires qui soient dans la logique Mécano du modèle PCM. Nos travaux ont développé deux outils :

  • La dichotomie des 6 personnalités avec une seule question « est-ce que l’interlocuteur Cherche à Entrer en Relation (CER) ou Entre en Relation essentiellement Quand (ERQ) ? La réponse CER qualifie les Personnalité Persévérant, Analyseur, Empathique. La réponse ERQ qualifie les Personnalités Imagineur, Promoteur et Énergiseur.
  • L’usage des Portes de communication, celle de la pensée, celle de l’émotion et celle de l’action.

L’outil CER/ERQ évite les confusions d’identification.

L’utilisation de ces 2 outils et des positions de vie visent le « zéro erreur d’identification », clé de la réussite.

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Le premier essai 80/20

Notre 1er essai de la loi de Pareto

En 1997 je missionne un ami formateur certifié de faire une formation de 2 jours auprès de clients dont j’étais le coach. Le cahier des charges que je lui donne est simple retirer ce qui n’est pas utilisé dans la mise en pratique :

  • Les scénarios de vie et les questions existentielles
  • Les caractéristiques au niveau des faciès, de l’environnement de chaque Personnalité
  • Les pourcentages de répartition des différentes personnalités entre les hommes et les femmes

Je ne connaissais pas encore la Loi de Pareto. Malgré ce coup d’essai certains clients ne savaient toujours pas mettre en pratique PCM pour en tirer tous les bénéfices sur le plan du relationnel. Ce fut l’occasion pour moi d’organiser mon 1er atelier de mise en pratique.

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Process Communication Model en développement personnel

Notre 3ème livre présente un abrégé de PCM

Notre 3ème livre « lâchez les comportements qui vous jouent des tours » est écrit pour un large public, y compris les lecteurs qui ne connaissent pas PCM. Pour ceux-ci le livre se termine par un abrégé du modèle où il est tenu compte d’une grande partie de la loi de Pareto 80/20.

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La pédagogie PCM

Ceux qui savent pratiquer, pratiquent toute leur vie

La construction d’une formation PCM prenant en compte la Loi de Pareto change la donne. Le temps consacré à la mise en pratique et aux exercices, tant individuels qu’en groupes, prend une place importante à la grande satisfaction des participants qui quittent la formation en sachant pratiquer. Notre mission c’est que les participants rendent leur vie plus agréable avec un relationnel idéal dans leur vie privée, professionnelle et sociale grâce à la pratique de PCM tout au long de leur vie. Avec le 80/20 nous nous sommes rapprochés encore plus de notre mission.

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Le principe 80/20 – historique

De 80/20 à 99/1

Richard Koch dans son best-seller « le principe 80/20 » démontre que dans certains cas, c’est du 90/10 voire du 99/1. Ça veut dire que rien n’est acquis et que notre R&D se poursuit.

Obtenir le maximum de résultat tout de suite avec le minimum d’effort dans la mise en pratique, c’est ce qui nous motive et nous guide dans nos R&D.  Aller jusqu’au bénéfice relationnel de PCM influe sur la réussite de sa vie et la rend plus agréable. Cet enjeu vaut la peine de voir comment tirer profit de ce modèle avec le minimum d’effort. N’oublions pas l’appellation de George K Zipf « la loi du moindre effort » – intelligent, non ?

Christian Becquereau

Assisté de Sylvie Nélaton

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J’m’en foutiste, un modèle !

Nous avons tous, dans notre environnement, deux frères ou deux sœurs dont l’un montre un côté studieux et obtient de très bons résultats dans ses études alors que l’autre est dilettante, perçu comme un je-m’en-foutiste. Ses classements scolaires sont désespérants. C’est presque toujours le second dont la réussite est flagrante dans la vie (!) Faut-il s’en fiche dans la vie pour mieux réussir ? En tous cas, ça vaut la peine de découvrir pourquoi le j’m’en foutiste a plus de chance de réussir dans la vie.

Une aisance relationnelle d’exception

Une chose est évidente le dilettante n’est pas prisonnier du côté académique des choses, du côté intellectuel, des organisations, des règles, des interdits.  C’est secondaire mais secondaire pour privilégier quoi ? Ce choix le rend disponible. Il a du temps pour les autres et une aisance relationnelle hors du commun.

En discussion, le j’m’en foutiste est à la fois dans l’échange tout en observant ce qui se passe dans la relation. C’est comme s’il était aussi spectateur du dialogue et du comportement de l’autre. Cette particularité le prédispose à avoir un relationnel d’exception. Est-ce suffisant ?

Depuis des dizaines d’années, les experts nous serinent que la réussite est due à 80% au relationnel et à 20% à l’expertise. Au début de ma carrière ces recommandations me contrariaient car je ne voyais pas comment m’y prendre. Le dilettante d’une manière instinctive abandonne l’idée d’être très bon dans tous les domaines mais s’il a les meilleures relations avec le plus grand nombre, il sait d’instinct qu’il fera la différence.

Un fils j’m’en foutiste

Je connais bien la maman d’un jeune homme. Celle-ci se désespérait d’avoir un fils qui ne faisait aucun effort dans ses études. Ses profs s’arrachaient les cheveux, elle aussi. Rien ne motivait son garçon. Ayant la confiance de la maman, je ne cessais de lui répéter qu’elle ne devait se faire aucun souci car il réussirait. Cette intuition se basait sur son aisance relationnelle. Arrivé en âge de flirter, il s’est amouraché d’une 1ère de classe. Pour ne pas être en reste, il s’est mis à cravacher et a décroché son bac du 1er coup alors que personne n’aurait parier sur cette prouesse

Le relationnel joue en faveur ou en défaveur de toutes les étapes de la vie ; qu’il s’agisse de trouver un job ou d’avoir une promotion ou d’obtenir la coopération de quelqu’un, d’établir la confiance avec son manager ou de décrocher une commande si on est commercial. C’est aussi, la capacité d’établir d’emblée un relationnel tel que l’autre a envie de nous avoir comme ami, y compris à l’occasion d’une rencontre fortuite. Le relationnel joue dans tous les secteurs de la vie.

Par contre le j’m’en foutiste n’a pas nécessairement la compétence de résoudre un différend, d’éteindre un conflit ou de débloquer une situation. Tout talentueux qu’il soit, lui aussi a des savoir-faire à acquérir. Mais son don relationnel peut être un handicap s’il a la sensation de n’avoir de problème avec qui que ce soit. Alors il fera l’impasse de se perfectionner dans le domaine relationnel.

Acquérir le talent du j’m’enfoutiste

Si vous n’avez qu’un relationnel normal, faite comme ce jeune, cravachez pour être à son niveau relationnel et faites la différence dans tous les secteurs de votre vie. C’est possible à 3 conditions : 1/ devenir bon praticien de PCM (Process Communication Model) mais le niveau « communication » s’il est indispensable, n’est pas suffisant. 2/ il faut acquérir le niveau relationnel avec le plus grand nombre. Pour cela il faut 3/ un outil pour faire ce que fait naturellement le j’m’en foutiste : être dans l’échange et aussi en mode méta, c’est-à-dire spectateur de ce qui se passe dans la relation.

La découverte de l’outil d’identification

C’était mon 1er atelier PCM, fin 1997. Un de mes clients Daniel, directeur commercial, trouvait que sa relation avec son DG était curieuse et elle n’était pas idéale. Les participants avaient tous suivi une formation PCM avec un excellent formateur. Bien qu’ils aient tout compris, ils ne savaient pas utiliser le modèle dans leur vie courante. J’ai demandé à ce directeur commercial de me restituer les dialogues qu’il avait en mémoire. Une fois transcrits au paper board, tous les éléments PCM sautaient aux yeux : son DG n’utilisait que l’impératif (canal directif), il abusait de son prénom, tout était dans l’action, dans le « ya qu’à faut qu’on » du style autocratique. Les portes de communication de la pensée et de l’émotion étaient aux abonnés absents. La personnalité que lui présentait son dg, c’était : Promoteur. Ce fut ce que j’ai nommé mon 1er verbatim. Avec cette expérience j’ai découvert l’éclairage qu’offrait l’écriture des dialogues (verbatim) d’un interlocuteur avec qui nous voulons améliorer la relation.

Faites l’expérimentation

Faites l’essai suivant, de mémoire transcrivez 5 phrases d’un interlocuteur avec qui vous voulez un meilleur relationnel. Vous découvrirez le maximum d’éléments PCM. Vous allez identifier la personnalité de votre interlocuteur avec une grande évidence. La marge d’erreur s’en trouve considérablement réduite. C’est un facteur de succès dans la pratique de PCM. Votre pratique de PCM va faire un bond de géant, vous allez vous approcher du talent du j’m’en foutiste.

Si vous avez suivi notre formation « PCM mis en pratique » vous avez, en plus de PCM, les clés « process-relationnel », ce sera plus facile et plus efficace. Mais soyez rassuré au bout de plusieurs dialogues retranscrits (verbatim) vous serez à l’aise avec l’outil. Une fois l’identification faîte, bâtissez 3 ou 4 phrases PCM correspondantes à la personnalité de votre interlocuteur.

Etablir un relationnel magique

A votre prochaine rencontre avec votre interlocuteur vous serez dans une situation similaire au j’m’en foutiste, d’un niveau relationnel d’exception. Vous serez à la fois dans l’échange et prêt à agir, inspiré par les phrases préparées. Vous serez bluffé par l’immédiateté de l’efficacité de la mise en pratique de PCM. C’est ce que je vous souhaite

Christian Becquereau

PS : prochainement : publication de notre 3e livre chez Eyrolles.

« Lâchez les comportements qui vous jouent des tours »
(Process Communication en développement personnel)

« Rien ne remplace le relationnel »

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