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Tag: PCM
Pleurez les hommes et PCM®

La chanson de Michel Jonasz « pleurez les hommes » m’a attiré par sa musique au caractère hypnotique et sa retenue rythmique avant le verbe « tue ». Quelques particularités de l’écriture m’ont connecté au modèle Process Com. Après avoir écouté en boucle, « pleurez les hommes », ému, pris par sa beauté. Je me suis amusé à analyser, décortiquer le texte de cette chanson, peut-être l’une des meilleures depuis une dizaine d’années ou plus. Si vous connaissez PCM, vous verrez que ce décorticage révèle les pépites de la Personnalité dans laquelle l’auteur est lorsqu’il l’écrit.
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Les paroles

Pour l’enfant battu, l’enfant que l’on … tue – pleurez les hommes (bis)
Pour l’enfance volée, l’enfance assassinée … pleurez les hommes (bis)
Pour l’amour perdu, la compagne que l’on … tue pleurez les hommes (bis)
Pour la femme violée, la femme tabassée … pleurez les hommes (bis)
(Et) que vos larmes forment un fleuve, qu’il nous inonde (bis)
Pour l’amour perdu, le bonheur que l’on… tue, pleurez les hommes (bis)
La haine éclatée, tous ceux qui sont tombés … pleurez les hommes (bis)
(Et) que vos larmes forment un fleuve, qu’il nous inonde (bis)
Et que se dévoile enfin la beauté du monde
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Le lien pour l’écouter sur youtube : https://music.youtube.com/watch?v=aCaZpcCTrag
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La voix de Michel Jonasz

La voix fatiguée de Jonasz dédramatise le sujet

Sa voix en déséquilibre apporte une fragilité au sujet et sa part d’humanité
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Process Communication Model

C’est quoi Process Com ?

Pour le lecteur qui ne connaît pas PCM. Deux mots.
Son concepteur le Dr Taibi Kahler est sollicité dans les années 70 par la NASA pour que les astronautes aient le meilleur niveau de coopération dans un environnement stressant quelque soit leur personnalité et leur culture. Le génie de Taibi Kahler a été de trouver et de démontrer qu’en toute personne, il y a 6 Personnalités. La puissance de ce modèle c’est la capacité de baisser le stress d’un interlocuteur et d’établir ou de rétablir la communication. Au-delà de la communication, le relationnel est un facteur de réussite et de bien-être dans la vie. C’est pourquoi nous avons regroupé nos outils et techniques issus de notre R&D autour de Process Com sous le vocable « Process-Relationnel® ».
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Le woke

L’Art est sans concession

Michel Jonasz ne s’encombre pas avec le wokisme. Il utilise le mot « homme » dans sa neutralité. Ce choix n’aura pas échappé à ceux qui seront dans leur Personnalité Persévérant.
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Le pronom « on »

Ici, le « on » est personnel !

Le « on » pronom impersonnel à souhait attire l’oreille. Ici le poète semble s’inclure dans le « on ». L’auditeur se sent concerné sans être culpabilisé. C’est du fleuré moucheté. Tout est à peine suggéré. C’est la force du texte.
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« Pour »

Ce n’est pas « pour » qui l’on croit

Pour l’enfant, pour la femme, pour l’amour, etc. Comment comprendre ces « pour » ? Là encore tout est suggestion, les « pour » concerne ces actes sans amour. C’est oser d’affirmer cela car c’est l’inconscient qui doit deviner.
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Directif

Le canal de communication PCM

« pleurez » fait usage de l’impératif. En PCM, c’est le canal directif. Dans ce modèle seules 2 Personnalités emploient ce temps de conjugaison. Mais c’est surtout la signature de la Personnalité Promoteur. L’usage du « on » peut être entendu par « à chaque fois que l’on… » et ainsi ce « on » rend audible ce directif, même par les 4 Personnalités qui sont mal avec ce temps de conjugaison.
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Pleurez

La force des lamentations, un acte d’amour

Nous pourrions nous attendre à ce que l’artiste nous commande de changer. Il n’est en rien donneur de leçons. Il ne nous demande aucun effort. Il nous invite à en avoir du chagrin, un chagrin de compassion dans un sentiment de désolation. Il devine qu’après le chagrin les hommes changeront. Rien n’est dit, c’est suggéré.
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Un fleuve

Un changement de paradigme

Le poète écrit : que « vos » larmes … « nous » innonde. Le message peut signifier « nous » avons besoin de vos larmes pour que « nous » soyons innondés. Cette fois l’auteur s’inclut. La demande c’est de pleurer sans plus. C’est une invitation à être dans une émotion d’accueil. Nous nous sentons menés vers un sentiment d’amour.
Ce fleuve qui nous inonde, nous baptise à la renaissance d’un homme nouveau.
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Style autocratique PCM

Un aspect caché du style autocratique

En PCM le style autocratique, c’est « je décide seul ». Deux des 6 Personnalités PCM exercent plutôt ce style. Cependant ce style est la signature de la Personnalité Promoteur. Quand l’auteur évoque l’aboutissement de son propos, il exerce le style autocratique. Ce n’est pas le fleuve « qui » nous innonde mais le fleuve « qu’il » nous innonde. La phrase est une invocation. Toute la chanson est une invocation, une sorte de prière.
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La perception du monde (PCM)

Le prisme à travers lequel chacun interprète le monde

Michel Jonasz formule un espoir, une promesse. Cette promesse s’adresse à l’intérêt personnel de l’auditeur. Ce qui est la démarche de la Personnalité Promoteur.
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Justification

Issu de la R&D de « Process Relationnel® »

Michel, à aucun moment n’explique le pourquoi. Il laisse l’auditeur compléter ce qui est à peine suggéré. C’est l’inconscient qui ouvrira d’autres champs. La Personnalité Promoteur est celle qui ne fait pratiquement jamais usage des justifications.
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Les positions de vie

La communication n’existe qu’en [+/+]

Le sujet abordé par la chanson est éminemment humain, dramatique. Et cependant l’auteur évite de verser dans une position de vie [+/-] accusateur, ou une position de vie [-/+] geignard. Du grand Art !
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La beauté du monde

L’Art est sans concession

De nouveau nous sommes dans le registre de l’invocation « que se dévoile enfin… ». Elle oscille dans l’émotion mais dans l’émotion du poète qui ne veut pas la dévoiler.
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Conclusion Process Com

PCM dévoile l’Art

Dans l’écriture de « pleurez les hommes » l’artiste est de bout en bout dans sa Personnalité Promoteur. L’essentiel de cette chanson est dans la suggestion. C’est l’un des atouts de la Personnalité Promoteur à qui PCM attribue à juste titre la qualité de « persuasif ». Pour paraphraser Michel Jonasz, cette superbe chanson dévoile la beauté de la Personnalité Promoteur.
Pour rester dans l’esprit de la chanson, je terminerais par une invocation : que d’autres textes me donnent l’occasion de dévoiler la beauté de chacune des Personnalités PCM que nous avons tous en nous.
Christian Becquereau
Assisté par Sylvie Nélaton

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PCM et la négociation

Une décision délicate à prendre

L’un de mes clients, formé à PCM, m’appelle pour une séance de coaching. Il a une décision à prendre et il est partagé. Au cours de nos séances, j’avais identifié qu’il avait beaucoup d’énergie dans ses Personnalités Analyseur (Travaillomane) et Empathique. Sa Personnalité Persévérant commençait à être présente.

Une proposition venait de lui être faite. Il en avait envie mais cela allait à l’encontre des dispositions qu’il réussissait à tenir depuis quelques mois, notamment à contenir son temps au travail, à déléguer davantage et à moins contrôler. La performance de la région dont il a la charge pourraient pâtir de cette responsabilité supplémentaire.

Au cours du coaching, mon client va découvrir deux compétences que ne cite pas PCM et que notre R&D a mis en évidence grâce à ce modèle. Ces deux compétences sont absentes chez les Personnalités Analyseur (ex Travaillomane), Persévérant, Empathique, Imagineur (ex Rêveur) et Énergiseur (ex Rebelle). C’est dire l’intérêt que ces compétences peuvent apporter à ces 5 Personnalités.

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Directeur de région et service client national

Comment peser le pour et le contre ?

Mon client est directeur régional. Il manage une quinzaine de personnes dont 3 en rattachement direct. Des commerciaux, des logisticiens et des administratifs. Il y a 3 ans, il a repris cette région qui était la lanterne rouge du groupe. Aujourd’hui, elle est n°1. En plus de sa région il lui est proposé d’assurer la responsabilité nationale du service client dont le manager vient de démissionner. Cette responsabilité serait à assurer pendant 3 mois, temps estimé par la direction pour recruter un nouveau responsable.

Ce job l’intéresse car les régions, y compris la sienne, ont besoin de ce service qui ne marche pas. Il imagine déjà ce qu’il faudra mettre en place. Ce serait sa 1ère responsabilité d’envergure nationale.

For des séances précédentes, mon client ajoute qu’il a pris en compte son intérêt personnel en obtenant que le contrôle factures soit retiré du service client. Et d’ajouter « s’ils ne me proposent que 500€ d’augmentation, je refuserai ».

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Les risques sont-ils partagés ?

Cadrer l’accord

Coach : Comment comptes-tu t’organiser pour assurer les 2 jobs ?

Client : Dans le service client j’ai repéré une personne qui assumerait bien le rôle d’adjoint. Dans mon équipe, je n’ai personne pour assurer cette fonction.

Coach : Bien ! Est-ce limité à 3 mois pour toi ?

Client : ça pourrait dépasser les 3 mois selon la durée du recrutement

Coach : Si cela prend plus de temps que prévu ? Quelles sont les conséquences pour toi et ta région ?

Client : Il y a le risque de ne pas maintenir la performance de ma région et que je me retrouve à trop m’investir.

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La lecture Process Communication Model

S’imaginer dans une autre Personnalité PCM

Coach : Si tu avais 100% d’énergie dans ta Personnalité Promoteur quelle serait ton attitude vis-à-vis du prolongement des 3 mois ?

Client : Je pourrais me dire « ce n’est pas mon problème » mais je trouve cela sévère.

Coach : Après tout, c’est leur problème. Pourquoi serais-tu le seul à en payer les conséquences. S’ils n’ont pas réussi à recruter à temps, tu n’y es pour rien, n’est-ce pas ?

Client : Exact.

Coach : Si la mission se prolonge au-delà de 3 mois et que la performance de ta région se détériore, eux n’ont aucun inconvénient. Il y a un déséquilibre non ?

Client : Oui, c’est vrai. Je réfléchis.

Coach : Es-tu d’accord si je dis que les personnalités PCM que tu occupes le plus souvent, Empathique, Analyseur et dans une bonne mesure, Persévérant, te poussent à accepter la prolongation sans sourciller ?

Client : Oui bien sûr, mais je ne vois pas comment rééquilibrer les risques.

Coach : Ce n’est pas important que tu trouves tout de suite. Ce qui est intéressant c’est que tu cherches un rééquilibrage des risques. Tu vas trouver.

Client : Intéressant. Je n’aurais pas eu cette démarche sans la prise en compte de « ce n’est pas mon problème ».

Coach : Hé oui ! le « ce n’est pas mon problème » de la Personnalité Promoteur est intéressant. Si la mission devait se prolonger au-delà des 3 mois prévus, cette période supplémentaire mérite d’être considérée différemment. Tu as des arguments.

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Le 1er degré de stress, une balise d’alerte

Process Relationnel® propose un usage positif du « ce n’est pas mon problème »

Client : J’avais toujours considéré le « ce n’est pas mon problème » comme étant un refus de coopérer.

Coach : Il y a une lecture positive du « ce n’est pas mon problème » 1er degré de stress de la Personnalité Promoteur. Personnellement après 10 ans passé dans ma Personnalité Empathique, désormais grâce à ma Personnalité actuelle Promoteur, le « ce n’est pas mon problème » m’alerte qu’il a un déséquilibre à rétablir. Ce n’est pas pour autant que je ne vais pas coopérer mais l’autre doit prendre en compte qu’il s’agit de son problème. A partir de là, nous pouvons trouver un accord équilibré.

Client : Cela veut dire que les conditions au-delà de 3 mois devrait être plus avantageuses pour moi (?)

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Une qualité inattendue de la Personnalité Promoteur

Process Com pourrait ajouter une qualité à la Personnalité Promoteur 😉

Coach : Oui, ou trouver un inconvénient pour eux. Laisse-moi te challenger par une question. Nous venons de voir que le « ce n’est pas mon problème » qui sert l’intérêt personnel est une balise d’alerte. Cette composante incite la Personnalité Promoteur à développer naturellement une compétence fort intéressante, laquelle ?

Client : … Je cogite …

Coach : C’est celle de négocier. Quand une demande est faite à une personne qui présente sa personnalité Promoteur, son 1er réflexe c’est de négocier une contrepartie. Dans cette situation que pourrais-tu obtenir si la mission devait se prolonger au-delà des 3 mois ?

Client : Je pourrais négocier une augmentation de salaire et ou une prime… je ne sais pas comment ?

Coach : Allez ! je pousse le bouchon. D’accord ?

Client : Volontiers.

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La demande impossible

Une demande non satisfaite donne un avantage au demandeur

Coach : Demande-leur qu’ils t’affectent un adjoint pour ta région.

Client : Ils n’ont personne.

Coach : Hé ! là tu prends un problème qui n’est pas le tien.

Client : Décidément, on ne se refait pas !!!

Coach : Mais si. C’est intéressant dans une négo de formuler une demande que l’interlocuteur ne saura pas satisfaire. L’autre se retrouve en dette vis-à-vis de toi. Ça donne un avantage dans la négociation. Et ils ont peut-être une solution que tu ignores… ou bien ta demande va leur donner une idée à laquelle tu n’avais pas pensé.

Client : D’accord je ferai.

Coach : Qu’imagines-tu négocier d’autre ?

Client : Piloter à distance l’adjoint du service client au bout de 3 mois.

Coach : C’est très bien. Tu pourrais aussi déjà annoncer qu’au-delà de 3 mois, tu reprends ton périmètre initial de responsabilités… juste pour voir ce qui se passe !

Client : C’est raide, non ?

Coach : S’ils trouvent cela raide c’est qu’ils se projettent dans leur échec. Cela va les pousser à respecter le délai.

Client : Evidemment.

Coach : Si la personne recrutée n’est pas encore là au bout de 3 mois qu’ont-ils comme alternative ? Embaucher un manager de transition ? Coût 40 k€/mois. Et quand celui-ci arrive, il ne connaît ni les produits, ni les services, ni les clients, ni la politique commerciale, ni la culture du groupe. S’il est très performant, il mettra un mois. Dans tous les cas, tu seras beaucoup moins cher et tellement plus efficace.

Client : Effectivement cette vision élargit le champ de la négociation. Je vais voir comment m’y prendre mais ça me va.

Coach : Veux-tu que nous allions plus loin ?

Client : Oui bien sûr

Coach : Comment prends-tu en compte ceux qui se défonceront pour que tu réussisses dans tes deux missions ? Si ta région a maintenu le cap, tes gens ont mérité. Cela vaut quelque chose, non ? Idem pour ton adjoint du service client. Il ne faut pas que tu aies à renégocier.

Client : Oui, je peux demander des enveloppes de primes disponibles à ma discrétion selon mon évaluation pour tout ce monde.

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Quels enseignements adopteras-tu désormais

PCM au service d’une vie

Peux-tu conclure cette séance de coaching ? Qu’en tires tu ?

Client : Tout d’abord que je suis prêt à prendre cette responsabilité car je sais quoi négocier et donc me protéger et faire bénéficier mes collaborateurs de cette mission.

Ce sera la 1ère fois que j’aurai une responsabilité nationale, cela me positionne pour une évolution de carrière c’est positif pour moi.

Coach : Bravo ! … et sur le plan PCM ?

Client : J’ai une lecture beaucoup plus riche de la personnalité Promoteur, notamment du « ce n’est pas mon problème » et du réflexe de « négociation ».

Coach : Bravo pour ta reformulation. Ce n’est pas par hasard si ta région est numéro 1. Dans la négo tu feras la part des choses.

Christian Becquereau

Assisté par Sylvie Nélaton

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PCM® et la loi de Pareto

Pratiquer Process Com avec 20% du modèle

A la fin du 19e siècle Vilfredo Pareto effectue des études sociologiques. Il découvre que dans tous les pays qu’il étudie, il retrouve la même répartition : 80 % des richesses sont la propriété de 20% de la population. A partir de ses travaux, d’autres chercheurs comme George K Zipf et Joseph Moses Juran vont découvrir et démontrer que cette « Loi » de Pareto s’applique à tous les domaines, 20% des efforts produisent 80% des résultats obtenus.

Depuis 1997, notre R&D a pour objet de développer des techniques pour mettre en pratique Process Com plus facilement et avec plus d’efficacité.  La loi de Pareto nous a incité à poser un regard nouveau sur notre pédagogie pour transférer la pratique de Process Communication Model. Et si nous n’avions besoin que de 20% du Modèle pour obtenir 80% des résultats ?

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De la communication au relationnel

De 80/20 à Process-Relationnel®

Depuis début 2000 nos travaux ont eu pour but de dépasser la communication qui comme son nom l’indique est l’objectif de Process Communication Model. Avec ce modèle nous avons décidé de viser le relationnel. Il s’agissait pour le praticien d’acquérir ou de développer son relationnel, cet extraordinaire atout qui change une vie. Il suffit d’observer ceux qui ont un relationnel d’exception pour constater que c’est un atout tant de réussite que de bien être dans la vie. Offrir cet atout à chacun motive notre démarche de R&D depuis le début.

Passer de la communication au relationnel exige de disposer d’outils utilisables en plein échange avec nos interlocuteurs. C’est là où la démarche 80/20 prend tout son intérêt.

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La richesse de Process Communication Model®

PCM un modèle très complet

Avec générosité, Taibi Kahler a mis dans son modèle toutes ses découvertes : ses modélisations de l’Analyse Transactionnelle, les travaux de Paul Ware, ses observations cliniques, ce qui a trait au scénario de vie, etc. C’est très bien pour les psy. Mais pour le praticien de tous les jours, c’est trop. L’apprenti finit par imaginer à tort que Process Com est complexe. Dans ce dédale d’éléments, aussi pertinents soient-ils, le participant se croit obligé d’utiliser au moins 80% des éléments du Modèle et pourtant il n’obtiendra que 20% de résultats.

Le côté « Mécano » de PCM donne du confort en termes d’apprentissage sur la partie découverte de soi-même. Quand il s’agit de passer de la communication au relationnel, le point de passage qu’il ne faut pas louper, c’est d’identifier celle des 6 personnalités que nous présente notre interlocuteur… et là, le côté Mécano se perd. Or, l’identification est le point incontournable pour réussir en relationnel. Le praticien a besoin de ce côté Mécano pour visez le « zéro erreur » dans l’identification de la Personnalité PCM qui nous gêne chez notre interlocuteur.

Si les erreurs sont au rdv, le découragement vient vite. Pour garder le bénéfice de la pratique toute sa vie il faut obtenir des résultats flagrants dès les premiers essais. C’est là où il faut cibler les 20% nécessaires à la réussite de la mise en pratique de Process Com.

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Les 20% de PCM

Ce qui est nécessaire pour le relationnel

La puissance de PCM est atteinte lorsqu’on est capable, lors d’un échange de baisser le stress de notre interlocuteur et de rétablir le relationnel. Pour réussir cette opération unique il ne faut maîtriser que 2 choses : identifier celle des 6 personnalités qui nous gêne chez l’autre et savoir construire une phrase PCM capable d’agir sur le stress de l’autre.

La construction d’une phrase qui peut baisser le stress est composée de la satisfaction du besoin psychologique, de la perception du monde et du canal de communication. C’est tout. Par exemple « Est-ce que j’ai bien compris ton point de vue si je dis que… bla bla ? ». Cette phrase satisfait le besoin psychologique de la reconnaissance de l’opinion ; cette phrase utilise le canal interrogatif « est-ce que » et elle est dans la perception du monde des opinions. Elle a toutes les chances de baisser le stress de l’interlocuteur. (ici Persévérant)

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Identification de la Personnalité PCM

Le zéro erreur dans l’identification est atteignable

Pour cibler celle des 6 Personnalités qui nous gêne, nous disposons des positions de vie au 2ème et 1er degré de stress. Nous avons cherché des outils complémentaires qui soient dans la logique Mécano du modèle PCM. Nos travaux ont développé deux outils :

  • La dichotomie des 6 personnalités avec une seule question « est-ce que l’interlocuteur Cherche à Entrer en Relation (CER) ou Entre en Relation essentiellement Quand (ERQ) ? La réponse CER qualifie les Personnalité Persévérant, Analyseur, Empathique. La réponse ERQ qualifie les Personnalités Imagineur, Promoteur et Énergiseur.
  • L’usage des Portes de communication, celle de la pensée, celle de l’émotion et celle de l’action.

L’outil CER/ERQ évite les confusions d’identification.

L’utilisation de ces 2 outils et des positions de vie visent le « zéro erreur d’identification », clé de la réussite.

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Le premier essai 80/20

Notre 1er essai de la loi de Pareto

En 1997 je missionne un ami formateur certifié de faire une formation de 2 jours auprès de clients dont j’étais le coach. Le cahier des charges que je lui donne est simple retirer ce qui n’est pas utilisé dans la mise en pratique :

  • Les scénarios de vie et les questions existentielles
  • Les caractéristiques au niveau des faciès, de l’environnement de chaque Personnalité
  • Les pourcentages de répartition des différentes personnalités entre les hommes et les femmes

Je ne connaissais pas encore la Loi de Pareto. Malgré ce coup d’essai certains clients ne savaient toujours pas mettre en pratique PCM pour en tirer tous les bénéfices sur le plan du relationnel. Ce fut l’occasion pour moi d’organiser mon 1er atelier de mise en pratique.

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Process Communication Model en développement personnel

Notre 3ème livre présente un abrégé de PCM

Notre 3ème livre « lâchez les comportements qui vous jouent des tours » est écrit pour un large public, y compris les lecteurs qui ne connaissent pas PCM. Pour ceux-ci le livre se termine par un abrégé du modèle où il est tenu compte d’une grande partie de la loi de Pareto 80/20.

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La pédagogie PCM

Ceux qui savent pratiquer, pratiquent toute leur vie

La construction d’une formation PCM prenant en compte la Loi de Pareto change la donne. Le temps consacré à la mise en pratique et aux exercices, tant individuels qu’en groupes, prend une place importante à la grande satisfaction des participants qui quittent la formation en sachant pratiquer. Notre mission c’est que les participants rendent leur vie plus agréable avec un relationnel idéal dans leur vie privée, professionnelle et sociale grâce à la pratique de PCM tout au long de leur vie. Avec le 80/20 nous nous sommes rapprochés encore plus de notre mission.

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Le principe 80/20 – historique

De 80/20 à 99/1

Richard Koch dans son best-seller « le principe 80/20 » démontre que dans certains cas, c’est du 90/10 voire du 99/1. Ça veut dire que rien n’est acquis et que notre R&D se poursuit.

Obtenir le maximum de résultat tout de suite avec le minimum d’effort dans la mise en pratique, c’est ce qui nous motive et nous guide dans nos R&D.  Aller jusqu’au bénéfice relationnel de PCM influe sur la réussite de sa vie et la rend plus agréable. Cet enjeu vaut la peine de voir comment tirer profit de ce modèle avec le minimum d’effort. N’oublions pas l’appellation de George K Zipf « la loi du moindre effort » – intelligent, non ?

Christian Becquereau

Assisté de Sylvie Nélaton

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Etre un Explorateur PCM

Accéder à nos Personnalités Process Com inaccessibles

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Des potentiels inexploités à portée de main

Doubler son potentiel

Les participants à nos formations PCM sont tout de suite convaincus quand ils découvrent qu’ils ont en eux six personnalités. Le traitement du questionnaire qu’ils ont rempli au préalable leur indique le pourcentage d’énergie dont ils disposent dans chacune de leurs Personnalités.

En 25 ans, nous avons constaté qu’en moyenne, une personne accède pleinement à 2 de ses personnalités et qu’une troisième est une ressource partielle. Plus de trois de nos personnalités restent en sommeil, presque inutilisées. Et si nous jouions les explorateur PCM avec ces Personnalités oubliées ?

Si ces 3 Personnalités étaient réveillées, elles élargiraient notre qualité relationnelle avec beaucoup plus de personnes. Cela augmenterait nos chances dans la vie. Cela doublerait nos potentiels. Est-ce possible de développer leur accessibilité et de disposer de tout notre potentiel ? Après tout, ces 3 Personnalités sont à portée de main.

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Changer son regard sur une Personnalité

Découvrir une personnalité sous un autre angle

En découvrant PCM début des années 90, je me suis rendu compte qu’auparavant je gardais mes distances avec ceux qui me présentaient leur Personnalité Promoteur. Je craignais ces Personnalités fier-à-bras, sûres d’elles, rayonnant d’un large sourire, séduisantes comme des artistes de cinéma. Dans ma Personnalité Persévérant, je m’en méfiais. Avec la lecture PCM j’ai compris comment cette Personnalité fonctionnait, le pourquoi et le comment de ses comportements. Cette découverte m’a amené à avoir un autre regard sur elle et à savoir l’apprécier.

J’avais une certaine acceptation de ce que j’avais estimé être des travers comme ne jamais perdre de vue son intérêt personnel. Et je leur enviais leur talent pour persuader en usant de leur charme.

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Changement de Personnalité

J’accède à une nouvelle Personnalité ; quelle aventure !

Fin des années 90, comme Président d’un tissage, j’ai vécu un dépôt de bilan. Entre le moment où la perspective de la cessation de paiement commence à poindre et le jugement final du Tribunal de Commerce, il s’est déroulé un an et demi. C’est un an et demi de stress. L’année d’après je me suis rendu compte que j’avais démissionné de trois associations, à chaque fois pour de bonnes raisons. Trois démissions en un an, ça interroge. Que se passait-il ? j’ai réalisé qu’elles étaient motivées soit par un intérêt personnel soit par le besoin de couper ces liens. Le constat était clair, j’étais passé dans ma Personnalité Promoteur. Mes moteurs, mes motivations avaient changé. A chaque démission, la décision m’était naturelle. J’étais étonné de n’avoir aucun état d’âme ce qui aurait été le cas dans ma Personnalité précédente.

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Vivre une autre Personnalité Process Com

Vivre la Personnalité Promoteur

Dans l’approfondissement de PCM et sa mise en pratique, je m’étais investi pour connaître les mécanismes les plus subtils de la personnalité Promoteur. Je découvrais qu’en vivre les sensations, c’était une tout autre affaire. C’était un nouveau voyage et l’excitation de nouvelles expériences, de vécus inconnus jusqu’alors. Je me découvrais être un nouvel homme. Par exemple, je me surprenais à refuser de faire quelque chose sans me justifier ou à garder une certaine distance dans un différend avec quelqu’un tout en gérant le problème, à ne jamais perdre de vue mon intérêt personnel, à savoir me limiter à ce qui était de ma responsabilité sans état d’âme, à être attentionné et affectueux sans être envahi par l’amour ce qui était tout aussi troublant. Il est possible de lister à l’infini tout ce qui est neuf. La générosité est désencombrée de sensations affectives ; intégrer dans toute approche une dimension de négociation est un atout. Quand on est attentif à ces changements, sans être une autre personne, ce sont des découvertes étonnantes, surprenantes, jouissives. Ce sont autant de ressources nouvelles.

La vie s’est chargée de cette ouverture à ce monde nouveau et à ses sensations. Ces expériences sont des plus intéressantes. Cela vaut la peine de se demander s’il y a une possibilité d’accéder à une autre Personnalité sans passer par la case stress prolongé, fusse celle de bonheur ?

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PCM et la réincarnation

Process Communication Model ouvre de nouvelles perspectives

Avoir accès à une nouvelle Personnalité, c’est s’ouvrir à d’autres motivations, à d’autres valeurs, à d’autres repères, à d’autres comportements, à d’autres regards sur le monde, à une autre lecture de la vie, à d’autres sensations, etc. C’est comme si nous choisissions de nous réincarner dans notre vie. L’intérêt de cette réincarnation, c’est que nous ne repartons pas de zéro. Nous gardons nos acquis des autres personnalités. Avec la grille de lecture de PCM, nous apprécions d’autant plus les différences de vécus.

Faut-il passer par une longue période de stress pour accéder à une nouvelle Personnalité ? Doit-on attendre les aléas de la vie pour avoir cette chance ?

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Tentative d’Explorateur

Accéder à une de nos personnalités oubliées

PCM dit qu’à l’issue d’un stress prolongé, nous passons dans la personnalité suivante. Ma prochaine personnalité, c’est celle Énergiseur. Sans objectif a priori, j’ai eu une attitude d’explorateur en adoptant les particularités de cette Personnalité. Par exemple, je ne disais plus au revoir je doublais mon au revoir « au revoir, au revoir » ; chaque fois que je peux je ris de manière audible tout en parlant même si ce que je dis n’est pas drôle ; j’essaie d’avoir le dernier mot, quitte à ne pas dire quelque chose de sensé. J’aborde des gens que ne connais ni d’Eve ni d’Adam, avec un visage rieur. Ce sont des techniques simples que je transfère en coaching à mes clients pour qui le relationnel est secondaire.

A mes clients je dis qu’ils vont vivre des sensations nouvelles, ce qu’ils me confirment. Maintenant quand je suis en relation avec une personne qui me présente sa Personnalité Energiseur, j’ai la sensation que nous sommes du même monde. Je vois comment elle agit, elle est drôle, c’est amusant. Ses fragilités sont attendrissantes. C’est une excursion dans une autre personnalité. C’est passionnant !

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Provoquer un changement de Personnalité ?

Soyez explorateur d’une Personnalité PCM qui vous est moins accessible

En qualité de chercheur j’ai partagé à la fois ce vécu de passage à la Personnalité Promoteur et mon exploration de la Personnalité Énergiseur.

Suis-je pour autant passé dans ma Personnalité Énergiseur ? Je ne le crois pas. Ai-je augmenté le pourcentage d’énergie dans cette personnalité, c’est évident car je peux y rester plus longtemps. Et puis confidence pour confidence quand je manque de courage pour entamer un travail, volontairement je m’adonne à un de mes passe-temps favoris : processus typique de cette Personnalité. Je retrouve alors la pêche qui me manquait. Ça veut dire que j’ai accès aux ressources de cette Personnalité. C’est génial, non ?

La conclusion, c’est qu’effectivement en mettant en pratique le maximum de caractéristiques d’une Personnalité, nous habitons cette Personnalité de plus en plus intimement. C’est l’occasion de vivre une autre vie, avec toutes ses sensations nouvelles grâce à de nouveaux potentiels jusque-là inaccessibles.

Depuis quelques temps, à la fin de nos conversations Sylvie me dit souvent « tu sais je te trouve de plus en plus dans ta personnalité Énergiseur… ».

Cette fois, c’est à vous de jouer l’explorateur PCM et de vivre une réincarnation de votre vivant ! L’expérience est unique.

Christian Becquereau

Assisté de Sylvie Nélaton

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Pas d’ennemi

PCM éclaire la tendance à se fabriquer des ennemis

 

PCM en séance de coaching

Mon client a subi une injustice

Lors de mes coachings, il est arrivé qu’un client évoque une injustice qu’il venait de subir de la part d’un collègue ou d’un membre de sa hiérarchie. Il était remonté, ulcéré même, prêt à en découdre.

A brûle pourpoint je lui demandais « as-tu remarqué qu’en général ceux qui ont des postes importants ont peu d’ennemis ? ». Après un court instant de silence qui marquait son étonnement, très vite il convenait que c’était généralement le cas. Mon client ne pouvait pas deviner que je m’appuyais sur Process Com (PCM) et qu’avec cette prise en compte, dorénavant il allait agir différemment, à son grand bénéfice.

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Ne pas subir l’injustice

Demander des comptes sans se faire un ennemi !

Dans la vie certaines personnes nous blessent ou sont injustes vis-à-vis de nous ou nous désavantagent de manière incompréhensible ou leur décision partiale à notre égard nous atteint profondément. Ces situations sont tellement inacceptables qu’il y a de quoi se révolter et d’exiger que ces personnes nous rendent des comptes. On ne peut quand même pas se laisser traiter de la sorte. Nous ne sommes pas des paillassons ! Bien sûr, vouloir se faire respecter est louable. Cette attitude de fierté se comprend. Mais faut-il croiser le fer pour autant et se faire un ennemi juré ?

Ma question présente l’intérêt de volatiliser une partie de l’émotion dans laquelle mon client est embourbé. Pour grossir le trait j’ajoute, « il est curieux de constater que pour certaines de ces personnes qui assurent des hauts postes, on se demande comment ils sont arrivés là, alors que ni leur légitimité ni leurs compétences ne sont flagrantes… » Une des réponses, c’est que leur nomination n’a posé de problème à personne. C’est le résultat d’avoir peu d’ennemis. On peut trouver que cela manque d’ambition et que cela réduit l’efficacité de l’entreprise. Ces critiques sont justifiées mais ça marche souvent comme çà. On peut ignorer la réalité mais il faut accepter d’en payer le prix. Se faire des ennemis n’est pas sans conséquence.

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Demander des comptes quand même

Utiliser PCM pour formuler une demande qui ne soit pas une accusation ?

En séance, le client est tout de suite disposé à s’y prendre différemment et à ne pas se faire un ennemi de plus ! Inutile de chercher à le convaincre, il est convaincu. Il réalise que se créer un ennemi est une mauvaise affaire pour lui à court moyen et long terme. Face à cette évidence, il abandonne son option initiale dans laquelle il n’avait pas pris en considération le paramètre « ennemi ». Cependant il n’est pas plus question d’en rester là, alors comment traiter le sujet sans se fabriquer un ennemi de plus

Le client imagine le mode d’action à mener de son interlocuteur. Presque toujours, il décide d’aller voir la personne pour lui demander le pourquoi sans échafauder d’hypothèses.

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La préparation de la rencontre

Créer les conditions de réussite

 

Pour être dans les meilleures conditions et n’être pas pris de cours, nous imaginons les différentes hypothèses possibles. Voici un résultat :

  • 1ère option : il y avait une logique défendable non prise en compte mais rien contre moi ;
  • 2ème option : il y a eu une bévue involontaire qui sera corrigée ;
  • 3ème option : il y a eu mauvaise intention. »

Fort de cette préparation mon client ne pourra que resté concentré à préserver la meilleure qualité relationnelle.

Nous finissons la séance en élaborant la formulation de la question à poser, afin que celle-ci ne porte aucun jugement. (Merci Process Communication Model).

 

La lecture PCM du phénomène

Chaque Personnalité Process Communication a sa motivation pour se faire des ennemis

Le modèle PCM démontre que nous avons en chacun de nous six personnalités. Les participants aux formations sont tout de suite convaincus. Certaines de ces 6 personnalités sont en réserve comme des potentiels agissant peu souvent. D’autres sont bien actives.

D’une manière synthétique voyons comment chacune d’elle peut tomber dans le piège de se fabriquer des ennemis.

La Personnalité Persévérant estime que sa mission est d’être un redresseur de torts,

La Personnalité Analyseur (Travaillomane) trouve inacceptable une démarche qui ne réponde pas à des critères logiques.

La Personnalité Empathique vit mal ce qu’elle perçoit comme étant mal aimée. La mauvaise image qu’elle va se construire du « coupable » va dégrader la relation. Son interlocuteur ne sera pas systématiquement un ennemi mais il lui sera hostile.

La Personnalité Imagineur (Rêveur) ne s’exprimera pas ; elle se recroquevillera davantage vis-à-vis de la personne concernée. Cette distance perceptible va éteindre leur relationnel.

La personnalité Promoteur fait son marché des gens qui servent son image et laisse tomber les autres Elle se fiche à tort d’avoir des ennemis si ceux-ci n’ont pas d’influence politique.

La personnalité Énergiseur (Rebelle) peut se faire des ennemis en une répartie, face à un interlocuteur qui prendra sa plaisanterie au premier degré. Cette personnalité s’en rend compte mais elle laisse la situation en l’état bien qu’elle en soit désolée.

Chacune de nos personnalités peut être concernée par ne pas voir que son action va fabriquer un ennemi. Les personnes qui ont beaucoup d’énergie dans les personnalités Persévérant et Analyseur seront plus aveuglées que les autres personnalités et exerceront ce contre-talent de se fabriquer des ennemis.

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A la séance suivante

Comment passé cet échange ? pour mon client c’est une première

Mon client démarre tout de suite « J’ai réfléchi et voici les principales options auxquelles j’ai pensé :

Mon client continue son récit : « J’ai donc vu mon interlocuteur. En fait… ».

En fait son échange a révélé que la situation qui l’avait autant mis en colère était le cas 1ère option. Les deux interlocuteurs étaient ravis de cet échange clarifiant et leur relationnel s’était même amélioré.

Dans le cas de la 3ème option, mon client aurait le droit de s’en faire un ennemi ou mieux d’adopter une stratégie plus habile (sans s’en faire un ennemi).  Mais c’est une autre histoire.

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Les 4 accords Toltèques

Ne pas se faire d’ennemi, c’est mettre en œuvre 2 accords Toltèques

Le livre de don Miguel Ruiz est sans nul doute un best-seller. En fait la mise en œuvre de ce coaching PCM, c’est la mise en œuvre de deux des 4 accords Toltèques :

  1. Quoiqu’il arrive n’en faites pas une affaire personnelle
  2. Ne faites pas de suppositions.

Quelquefois nous lisons des livres de référence comme celui-là et nous sommes bien en peine de mettre en œuvre ces fabuleuses recommandations. En apprenant à agir sans se faire d’ennemi inutile, c’est un mode d’appropriation de 2 des 4 accords Toltèques. Le pli est pris.

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L’effet induit de « pas d’ennemi »

Passez de Process Communication® à Process-Relationnel®

Après cette expérience le client peut commencer à voir les personnes de son entourage sous un autre angle. Celles-ci deviennent autant de membres potentiels de « son » réseau. Réseau ça veut dire : relation agréable, coopération, ressources, source d’énergie, de plaisir et d’opportunité de chance… Un programme bien sympathique, non ?

 

Christian Becquereau

Assisté de Sylvie Nélaton

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Percer les secrets du relationnel

Le relationnel et ses mystères

Qui n’a jamais observé qu’indépendamment de sa volonté, il accordait un relationnel différent selon son interlocuteur. C’est comme si un pilote automatique en nous décidait quel personnage jouer, sans même nous demander notre avis. C’est le mystère du relationnel.

  • Presque tous les parents agissent différemment selon leurs enfants. Certains enfants en sont heureux, d’autres en souffrent.
  • Avec certains amis, nous refaisons le monde, avec d’autres tout est prétexte à plaisanter, avec d’autres encore nous sommes simplement bien, sans avoir besoin de l’exprimer, etc.

Dans chacune de ces situations, nous sommes la même personne et en même temps nous ne sommes pas la même… Et nous ne savons pas pourquoi. Pour une 1ère rencontre nous ne savons pas dans quelle personnalité nous allons être. Autrement dit, vis-à-vis de nous-même nous sommes imprévisibles. Ça donne le vertige. En fait, dans la vie, nous avançons à l’aveuglette.

Procédons au démontage de ce mystère afin de reprendre la main sur nos relationnels. Cette compétence a tant d’impact sur notre efficacité, notre niveau de chance et notre confort de vie qu’elle peut être une priorité. Cette démarche de recherche valide le choix de PCM pour gérer son relationnel.

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Décortiquer les secrets du relationnel

Il n’est pas nécessaire de prendre beaucoup de recul pour constater que la qualité de sa vie est conditionnée par la qualité de ses relationnels. Comme l’enjeu est le relationnel posons-nous les questions afin de décortiquer les arcanes de ce mystère :

  • Quels sont les critères du pilote automatique ?
  • Combien y a-t-il de rôles possibles ?
  • Est-ce que ne gérer que 6 rôles est sérieux pour aborder tout le relationnel ?
  • Est-ce qu’un interlocuteur privilégie un ou deux rôles ?
  • Peut-on identifier le rôle de notre interlocuteur de manière objective ?
  • Quelles techniques sûres pour identifier ce rôle ?
  • Est-il possible d’agir pour que la relation se rétablisse ?

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Quels sont les critères du pilote automatique ?

A notre connaissance aucun modèle ne propose une explication à propos de la mécanique du pilote automatique que nous avons en nous. Nous ne savons pas le point de départ : ni pourquoi nous jouons tel rôle avec telle personne, ni pourquoi avec une même personne nous pouvons changer de rôle selon deux critères : le sujet de l’échange et l’environnement.

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Combien y-a-t-il de Rôles possibles ? – Que dit PCM (Process Communication Model) ?

Nous pourrions répondre qu’il existe une infinité de rôles, c’est vrai mais cela ne nous fait pas avancer. Les recherches de Taibi Kahler, créateur de Process Communication Model (PCM), l’ont amené à conclure que nous avons 6 types de personnalité différents en chacun de nous. Ces personnalités présentées sous forme d’un immeuble sont pour chacun dans un ordre différent. Cela représente 720 combinaisons possibles (6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 720). Étant donné que, dans chacune des Personnalités, la personne dispose de plus ou moins d’énergie[1], le nombre des profils possibles est infini. PCM est ainsi compatible avec la complexité des sciences humaines.

La prouesse, c’est que malgré la prise en compte d’un nombre infini de possibilités, le modèle est praticable sans être psychothérapeute. Le praticien n’a que six Personnalités à connaître.

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Est-ce qu’un interlocuteur privilégie certaines Personnalités ? Que dit PCM ?

Taibi Kahler représente nos Personnalités, empilées comme pour faire un immeuble. Celle du bas, est nommée base. C’est un peu la signature comportementale de toute notre vie. Dans un 2ème temps, il a découvert qu’une autre Personnalité pouvait être une phase. Cette Personnalité-phase détermine nos motivations. A différentes époques de notre vie, nous pouvons être dans une phase différente et avoir des motivations différentes.

A ce stade, il ne faut pas confondre les 2 usages du modèle PCM. Un des usages est du ressort du développement personnel, mieux se connaître. Et l’autre usage, c’est d’établir le meilleur relationnel avec ses interlocuteurs que ce soit dans la vie privée, professionnelle ou sociale. L’objet de cet article et toute notre R&D est orientée sur le relationnel avec l’autre.

A la question « est-ce qu’une personne privilégie une ou deux Personnalités dans ses échanges ? Nos statistiques répondent « non ». Selon notre interlocuteur nous présentons l’une de nos 6 personnalités. Nous pourrions croire que la base ou la phase ont la faveur d’être utilisées, ce n’est pas le cas. Ce côté aléatoire et cette liberté sont d’excellentes nouvelles car si ce n’était pas le cas, cela reviendrait à mettre nos interlocuteurs dans des cases. Ce serait s’éloigner de la complexité relationnelle et décrédibiliserait PCM.

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Peut-on reconnaître la Personnalité que nous présente notre interlocuteur ?

Dans l’usage de PCM avec un interlocuteur, si nous voulons agir sur le relationnel, il n’y a pas le choix. Il faut disposer d’une mécanique d’identification. C’est peut-être le point faible des travaux de Taibi Kahler. Dans notre R&D de 25 ans et plus, ce fut notre point focal de recherche. Aujourd’hui, nous avons une technique en 3 questions pour identifier à coup sûr la personnalité de l’interlocuteur. C’est le fruit de nos recherches, regroupées sous le label « Process-Relationnel® ».

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Est-il possible d’agir pour que la relation se rétablisse ? Que dit PCM ?

C’est le point fort de PCM. Une fois la Personnalité que nous présente notre interlocuteur est identifiée, presque toujours une seule phrase PCM suffit à rétablir le relationnel. Cette phrase est constituée de 3 composantes PCM propres à la Personnalité de l’interlocuteur.

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Vivre à la merci de l’imprévu relationnel

Avec certaines personnes ça fonctionne bien, avec d’autres ça ne le fait pas. A certains moments surgissent des tensions, ou des conflits, sans même qu’on comprenne pourquoi.  Ce n’est pas sans conséquence tant en termes de vécu que d’efficacité. Pourquoi continuer à vivre à la merci de ces situations qui peuvent arriver à tout moment.

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Reprendre la main de nos relationnels avec Process Com

Le but des questions posées dans cet article est de décomposer le mystère des relationnels en ciblant là où il est possible de reprendre la main. A part la 1ère question « quels sont les critères du pilote automatique ? » pour laquelle personne n’a de réponse, PCM éclaire tous les autres secrets du mystère relationnel. Sans la connaissance de PCM nous resterions ballotés, impuissants face aux problèmes relationnels. A ces révélations PCM apporte des techniques qui en font un outil pour gérer nos relationnels et faire de notre vie, une vie plus heureuse.

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Christian Becquereau

Assisté de Sylvie Nélaton

[1] Le questionnaire mis au point par Taibi Kahler lors de sa collaboration avec la Nasa détermine le pourcentage d’énergie de chacune des six personnalités d’une personne.

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Quel scénario PCM® jouez-vous ?

Quel est votre scénario d’échec PCM ?

Chez certains tennismen, le jeu se dérègle quand ils arrivent à la balle de match. Une « peur de gagner » s’empare d’eux. Ils commencent à jouer « petit bras ». Ils finissent par perdre alors qu’ils auraient dû gagner. Le pire c’est que ce problème se reproduirait toute leur vie s’ils ne le corrigeaient pas. C’est pourquoi ces comportements d’échec sont nommés scénarios de vie.

Process Com propose 6 scénarios. Nous avons tous au moins un de ces comportements. Ils nous paraissent normaux, au point de croire, à tort, qu’ils font partie de notre personnalité ; hé non ! Ces scénarios nous mènent à l’échec. Il faut se défaire de ces handicaps. Cet article dit comment repérer son scénario et comment s’en débarrasser ; et cela est possible sans avoir besoin de connaître Process Communication Model. Les préconisations sont le fruit de notre pratique de PCM en coaching depuis plus de 25 ans.

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L’outil PCM pour tout un chacun

Les 6 scénarios de PCM ne représentent pas la totalité des scénarios existants mais plutôt les 20% qui polluent 80% de notre vie. Cette Loi 80/20 de Pareto est donc une manière efficace de traiter ces travers.

On pourrait croire qu’un scénario est un comportement à gérer avec un psy… ce n’est pas nécessaire. Le génie de PCM et de son créateur, c’est d’avoir structuré des comportements observables et d’y avoir associé des outils praticables par tout un chacun.

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Repérer son scénario de vie

Afin de repérer facilement votre scénario, nous vous représentons une phrase qui illustre chaque scénario. Si en lisant l’une d’entre elles, vous vous dites « ah là, c’est probablement moi ». C’est bon. Occupez-vous de ce scénario.

Au début, il est possible que ce soit moins facile pour vous. Il vous sera plus facile de repérer les scénarios des autres. C’est très bien. Les repérer chez les autres est un excellent mode d’apprentissage.

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Si vous avez des doutes

Si vous ne vous reconnaissez pas vraiment dans un de ces scénarios, ça ne veut pas dire que vous n’en avez pas. Vous avez juste besoin de vous familiariser avec le sujet. Dans ce cas faites appel à un proche qui vous connait bien, Faites-lui lire l’article et demandez-lui son diagnostic.

Si vous vous reconnaissez dans un scénario mais que cela ne vous semble pas grave, c’est une attitude défendable. Par sécurité, repérez-le chaque fois qu’il s’actionne. Vous saurez si vous devez agir ou pas.

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Repérez le scénario de vie PCM et s’en débarrasser

Scénario « Après »

Le repérer

Voici un dialogue caractéristique : Question : Comment va ton business ?

Scénario « après » : « Pour l’instant, je suis en ligne, mais le deuxième semestre risque d’être moins bon ! ».

Cette structure : ça va … mais … !!! peut concerner un sujet important ou celui de la météo.

C’est le scénario d’échec « après ».

S’en débarrasser pour éviter l’échec

Prévoyez un plan d’actions pour que la situation ne se dégrade pas ou préparez le plan d’actions pour que les conséquences soient minimisées.

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Scénario « Jusqu’à ce que… » ou « tant que… »

Le repérer

Ce scénario a deux modes d’échec possibles :

  1. Tant que je n’ai pas tous les éléments, je ne commence pas la tâche.
  2. Tant que je n’aurai pas perçu la finalité de ce qui est à mener, je ne l’entreprends pas.

Ces scénarios retardent la mise en action des personnes qui ont l’un de ces scénarios. Cela les rend moins performants.

Ce sont les scénarios d’échec « jusqu’à ce que… » ou « tant que… ».

S’en débarrasser pour éviter l’échec

Se demander : « Qu’est-ce que je ferais si ça rate ? » ou « Comment vais-je agir si ça ne marchait pas tout à fait ?», « Quels bénéfices je retire de m’engager maintenant ? ».

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Scénario « Jamais »

Le repérer

C’est le scénario d’une personne qui vit avec la croyance « je         n’obtiendrai jamais ce que je désire le plus ».

Phrase caractéristique de ce scénario : « Je ne m’en sortirai jamais ».

C’est le scénario d’échec « jamais ».

S’en débarrasser pour éviter l’échec

Se faire aider pour réorganiser ses priorités

Négocier un délai de réalisation

Ecrire ses objectifs et les relire régulièrement

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Scénario « Toujours »

Le repérer

C’est le scénario d’une personne qui ne veut rien perdre des avantages des différents choix qui s’offrent à elle. C’est pourquoi elle tarde à se décider.

Phrase caractéristique de ce scénario « Si je choisis telle solution, je perds tel avantage de l’autre option ; par contre, si je choisis la 2ème option, je perds l’avantage de la première ! »

C’est le scénario d’échec « Toujours ».

S’en débarrasser pour éviter l’échec

En fonction de votre aspiration, procédez au choix en fonction de l’un des 2 critères suivants :

  • Soit l’option où il y a une opportunité à saisir
  • Soit l’option où l’ambiance va être la plus tonifiante

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Scénario « Presque I »

Le repérer

C’est le scénario d’une personne qui repère qu’elle manque à peu de chose près une opportunité.

Phrase caractéristique de ce scénario : « Juste au moment où j’allais être nommé chef… Si seulement la place avait été libre avant… ».

C’est le scénario d’échec « Presque I ».

S’en débarrasser pour éviter l’échec

  • Inviter quelqu’un de votre entourage pour vous accompagner à chaque fin de parcours d’une action
  • Faire la fête avec votre équipe

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Scénario « Presque II »

Le repérer

Ce scénario de vie se présente de la manière suivante : la personne réussit ses performances, mais simultanément quelque chose ne va pas. Exemple : « Oui, j’ai réussi à faire ce que j’avais prévu, mais je n’ai pas entamé un rangement qui me tient à coeur. »

C’est le scénario d’échec « presque II ».

S’en débarrasser pour éviter l’échec

  • Célébrer la réussite (faire la fête).

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Alléger sa vie

Il faut alléger sa vie des scénarios d’échec. Ils sont autant de fardeaux qui nous prennent gentiment la main pour nous tirer vers le bas. Nous les reproduisons sans cesse, ce qui fait de leur éradication une priorité. Eventuellement faites-vous accompagner par un coach ou un formateur certifié PCM ça vaut la peine.

Tant que nous laissons nos scénarios de vie en place, ils font que notre vie n’est pas celle que nous pourrions avoir. Pour finir avec le tennis, comme a commencé cet article : faites en sorte que l’arbitre dise « avantage à votre destin ».

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Christian Becquereau,

assisté de Sylvie Nélaton

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Soyez en phase dès la 1ère rencontre avec ou sans PCM

Lors de votre première rencontre avec une personne, vous avez remarqué qu’il y a des personnes avec lesquelles, vous êtes immédiatement en phase et d’autres avec lesquelles, ça ne le fait pas ??? Quand vous vous sentez en phase, votre interlocuteur se sent également en phase avec vous. C’est ce qui rend l’échange agréable et efficace. PCM (Process Communication Model) en donne une explication simple : vous et votre interlocuteur utilisez la même « porte de communication » ! Il n’est pas nécessaire d’être formé au modèle pour tirer bénéfice de ces Portes de communication. En adoptant la même porte que votre interlocuteur vous serez en phase dès la 1ère rencontre, comme s’il s’agissait d’un ami. C’est l’objet de cet article.

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Un bref historique des Portes de Communication

Dans les années 50 l’Analyse Transactionnelle proposait 3 portes de communication : la Pensée, l’Emotion et le Comportement. Les observations cliniques du Dr Paul Ware apporteront une finesse pertinente avec ses 3 portes de communication qu’il nommera Pensée, Emotion et Action. Avec son génie habituel Taibi Kahler en attribuera une à chacune des 6 personnalités Process Com. Chaque porte sera donc scindée en 2.

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Les portes de communication

Selon le Dr Paul Ware une porte va servir à émettre d’une certaine manière et à n’entendre que ce qui est du ressort de cette manière. Voyons comment vous pouvez repérer la porte utilisée par votre interlocuteur.

Les 2 portes de communication de la Pensée : l’une sera plutôt orientée sur des faits et l’autre plutôt sur des opinions. Les personnes dont la porte de communication est la pensée s’expriment de manière structurée. Beaucoup de leurs approches ont la forme d’une démonstration, logique, organisé, séquentielle pour aboutir soit pour apporter une conclusion, soit pour formuler une demande.

Les 2 portes de communication de l’Emotion : l’une sera plutôt orientée sur les sentiments et l’autre plutôt sur l’émotion spontanée. Les personnes dont la porte de communication est l’Emotion vont abuser du temps de conjugaison du conditionnel présent : ce serait…, il faudrait…, etc. Cela se repère à l’oreille !

Si elles empruntent la porte de l’Emotion plutôt orientée Sentiments elles vont privilégier des verbes comme j’aime, j’apprécie, je sens, je ressens, etc.

Si elles empruntent la porte de l’Emotion plutôt émotion spontanée, leurs phrases sont sur un ton qui à l’écrit mériterait un point d’exclamation ! Leur relation est légère, rien n’est jamais grave. Elles dédramatisent tout. Elles aiment les plaisanteries. Leur rire est sonore.

Les 2 portes de communication de l’Action : l’une sera plutôt orientée sur le mouvement (le faire), et l’autre plutôt sur la réflexion (que dois-je faire ?). Les personnes dont la porte de communication est l’Action vont être directive. Pour cela elles vont privilégier les temps de conjugaisons de l’impératif « fais ceci » ou le futur « tu feras cela » ou elles diront « il faut ». Elles privilégient l’action. Cela se repère par leur usage des verbes d’action. Le verbe « faire » étant leur favori.

Si elles empruntent la porte de l’Action plutôt orientée sur le mouvement, le faire, elles auront tendance à se mettre en avant.

Si elles empruntent la porte de l’Action plutôt orientée sur la réflexion, elles auront tendance à se mettre en retrait.

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Que faire avec les portes de la Pensée ?

A la 1ère rencontre avec votre interlocuteur vous entendez qu’il est dans une porte de la pensée. Ses propos sont structurés et aboutissent à une conclusion ou une demande. Si vous n’êtes pas d’accord avec son propos. Comment faire ? Le meilleur moyen consiste à reformuler ce qu’il a dit, par exemple « vous voulez dire que « reformulation ». Votre interlocuteur va être comblé d’avoir été compris. Il ne va pas se soucier de savoir si vous êtes d’accord ou pas. Vous avez évité le déraillement du relationnel en exprimant votre désaccord et vous n’avez pas dit que vous étiez d’accord. Cette technique est une application concrète d’un élément de Process Com (PCM)

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Que faire avec les portes de l’Emotion ?

A la 1ère expérience, la porte de communication de l’Emotion orientée sentiments est la plus facile à détecter. Souvenez-vous des 2 principaux indicateurs : les verbes de sentiments, j’aime, j’apprécie, je ressens, j’ai l’intuition que… etc. Dans ce cas, n’hésitez pas à partager votre vécu et à exprimer que vous appréciez sa présence ou votre échange. Bien sûr, ces déclarations sont à faire en toute sincérité.

Concernant la porte de l’émotion orientée émotion spontanée, ceux et celle qui sont dans cette porte sont du champagne. Leur présence en société est un bonheur. Ils apportent la légèreté et la joie. Leurs plaisanteries relancent toujours le niveau d’énergie du groupe. Ils sont faciles à détecter en groupe. En face à face, c’est un peu plus pointu. L’élément le plus caractéristique c’est qu’ils rient de manière sonore à ce qu’ils disent, que ce soit drôle ou pas. Si vous leur demandez leur disponibilité, ils commencent par vous détailler leur indisponibilité. Comment faire avec eux ? La clé, c’est d’être léger. Pour eux rien n’est vraiment grave. Avec très peu d’entraînement vous pouvez rire bruyamment de vos propos. C’est le regard porté sur eux qui change tout. Il est possible de les considérer comme insouciant ou pas sérieux ou vous pouvez les voir comme un cadeau de la vie. En considérant que rien n’est vraiment grave, c’est assez proche de la vérité.

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Que faire avec les portes de l’Action ?

Cette porte se repère par son côté directif. Si vous avez un côté analytique, vous entendrez l’usage du temps de conjugaison de l’impératif « fais ceci » ou du futur « tu feras cela » et sa tendance à mettre de la pression dans toute action « il faut ».

Selon que votre interlocuteur empruntera la porte de l’Action orientée mouvement, faire ou celle orientée réflexion, votre mode de relation ne sera pas le même.

La porte de l’Action orientée mouvement s’accompagne d’un charme (que vous prendrez peut-être pour de la séduction) ces personnes qui l’empruntent en imposent. Vis-à-vis d’elles, seules les actions comptent. Elles comptent d’autant plus qu’il y a soit une prise de risque ou une tentative de flirter avec une limite. Il faut éviter toute considération analytique, tout partage de doute ou d’émotion.

La porte de l’Action orientée réflexion est tout autant dans l’action, mais les personnes qui empruntent cette porte aiment jouer les absents et vivre en retrait. Leur relationnel est très apaisé. Ils sont peu loquaces et faibles en communication. Ils n’entendent que l’action. Bien qu’il leur soit difficile d’en faire la demande, ils attendent que leur soit dit quoi faire, y compris avec un certain niveau de détail. Ils sont bien quand on leur parle avec le temps de conjugaison à l’impératif ou au futur (directif).

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Expérimentation

Établir un relationnel de qualité dès une 1ère rencontre avec une personne peut changer une vie. Être en phase dès les premiers instants, c’est un moment d’humanité unique. C’est un bon moment à passer, cette personne peut devenir un ami, elle peut partager ses expériences, ses relations, ses projets, etc. La vie quoi !

A vous de jouer et de partager vos expérimentations, vos interrogations… nous serons heureux d’échanger avec vous.

Et n’oubliez pas de cliquer sur « like ».

Christian Becquereau assisté de Sylvie Nélaton

 

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Faire grandir ses collaborateurs avec ou sans PCM®

« Faire grandir ses collaborateurs ». Cette formule en impose, non ? Il faut quelquefois regarder à 2 fois ces formules qui voguent sur les modes et nous filent des complexes. Ce sujet mérite d’être creusé avec l’arrivée de la génération Milléniale. Qui y a-t-il derrière cette belle promesse ? Comment savoir sur quoi faire grandir tel collaborateur ? Quelles actions mener ? Même si vous ne connaissez pas PCM (Process Communication Model), avec cette grille de lecture, cet article a pour objet de savoir comment faire grandir ses collaborateurs.

 

La générosité, l’ennemi ?

Depuis 1998, nous avons reçu en formation plus de 4000 managers. Il est remarquable de constater que la majorité d’entre eux est de nature généreuse. Ils veulent donner à leurs collaborateurs, leur apprendre, leur transmettre. Tout cela est très bien sauf que comme Sylvie et moi, nous le démontrons dans notre 3e livre[1], les qualités poussées un peu trop ont des effets pervers. Le dicton populaire l’indique « le mieux est l’ennemi du bien ».

L’une des grandes tentations du manager est de montrer comment faire. Il se substitue à son collaborateur pensant lui rendre service, alors que le collaborateur aura la sensation de ne pas avoir grandi. Le manager a cru bien faire et n’imagine pas le vécu de ses collaborateurs. Quiproquo classique. Que faire ? Une solution : Être champion en délégation.

 

Faire grandir ses collaborateurs

Bien sûr, il y a maintes manières de faire grandir ses collaborateurs. L’une d’entre elles est de leur transférer le métier ou de les rendre de plus en plus autonome dans le job. C’est aussi de leur apprendre à être plus fort dans l’adversité, etc. Chacun ira de sa réponse. Mais au quotidien, cela se traduit par quels actes ? Nous allons voir l’une des voies possibles que pointe Process Com.

 

Sans connaître PCM

PCM démontre, de manière évidente que chaque personne dispose en elle de 6 personnalités plus ou moins actives. Chacune de ces personnalités a sa manière d’entrer en stress. PCM propose les antidotes spécifiques pour baisser le stress d’un interlocuteur instantanément et établir le meilleur relationnel qui soit.

D’autre part PCM attribue à chaque personnalité un scénario qu’elle reproduit de manière inconsciente. Quand on découvre son propre scénario, on se dit : « ah, oui, c’est vrai que j’ai vécu ce scénario un certain nombre de fois ». A chaque fois, cela aboutissait à une perte de performance quand il ne s’agissait pas d’un échec. Sitôt que nous en sommes conscients, nous les repérons et nous prenons les dispositions pour éviter leurs effets négatifs.

 

Six scénarios de vie

Les personnalités se partagent 4 scénarios. Voici leurs attributions.

 

Personnalité PCM Scénario de vie Ça veut dire…
Persévérant Tant que Tant que je n’aurai pas la vision complète je ne passe pas à l’action
Analyseur Tant que Tant que je n’aurai pas les outils je ne passe pas à l’action
Empathique Après Pour l’instant ça marche plutôt bien mais après… il n’y a rien de sûr
Imagineur Jamais Je n’y arriverai jamais
Promoteur Toujours Dans ce choix à faire, je veux garder les avantages des deux options
Énergiseur Toujours Dans ce choix à faire, je veux garder les avantages des deux options

 

Identifier le scénario de vie

Vous avez 2 moyens d’identifier le scénario de vie d’un proche. Soit vous connaissez PCM et vous savez quelle personnalité votre interlocuteur vous présente, et donc le scénario d’échec auquel il est confronté, soit vous ne connaissez pas PCM et vous allez repérer directement le scénario d’échec. Ce sera indiqué ci-dessous pour chaque personnalité.

 

Persévérant

« Tant que… je n’aurai pas la vision complète, je ne passe pas à l’action ». C’est un objet de procrastination. Le défi de cette personnalité, c’est « d’apprendre en marchant », comme on dit.

Les 2 premières choses à faire : 1/ lui donner le droit à l’erreur et 2/ nommer ce scénario qui retarde la performance. Il est possible de lui dire que cela ressemble à un scénario d’échec, se elle a l’impression qu’elle a déjà été confronté à ce frein.

Le signal pour repérer le scénario, c’est cette forme de procrastination.

 

Analyseur

« Tant que… je ne dispose pas de tous les outils, je ne passe pas à l’action ». Le défi de cette personnalité, c’est d’accepter de ne pas faire du parfait.

Les 2 premières choses à faire 1/ lui donner l’autorisation de ne pas faire du parfait, en lui rappelant des prouesses qu’elle a déjà réalisées dans le passé alors qu’elles ne lui semblaient pas parfaites, et 2/ nommer ce scénario qui retarde la performance. Lui dire que cela ressemble à un scénario d’échec, si elle a l’impression qu’elle a déjà été confrontée à ce frein.

Le signal pour repérer le scénario, c’est cette forme de procrastination.

 

Empathique

« Après… il est probable que ce ne soit pas aussi bien ».

Les 2 premières choses à faire 1/ parier que l’avenir sera meilleur que ce qu’elle préannonce (d’un ton enjoué). 2/ chaque fois que l’avenir a été mieux (dans la plupart des cas), c’est l’occasion de lui dire que son pronostic pessimiste la dessert.

Le signal pour repérer le scénario, c’est sa structure de phrase « mes résultats sont bons mais dans le 2e semestre, ce sera moins évident. ».

 

Imagineur

« Jamais… je n’y arriverai ».

Les 2 premières actions à mener 1/ lui dire dans le détail ce qu’elle a à faire et valider auprès de qui elle a  prévu de demander de l’aide au cas où… 2/ Valider qu’elle a demandé de l’aide et souligner qu’elle n’est pas seule.

Ce scénario « jamais » peut engendrer une distance de la part de son entourage.

Le signal pour repérer cette personnalité : elle semble se complaire dans la solitude et peut prendre l’air absent même en plein milieu d’un groupe.

 

Promoteur

« Toujours…je veux garder les avantages des différents choix que j’ai à faire ».

L’action à mener 1/ lui dire que c’est non négociable en utilisant son prénom, avec un grand sourire et un ton amical.

Le scénario « toujours » qui se traduit par je veux tout, peut amener les autres peuvent à prendre de la distance.

Le signal pour repérer cette personnalité : elle négocie en permanence pour obtenir toujours plus.

 

Énergiseur

« Toujours… ce serait sympa de garder les avantages des différents choix que j’ai à faire ».

Les 2 premières actions à mener 1/ lui proposer, d’une manière enjouée, de jouer à pile ou face. 2/ lui dire que c’est drôle sa manière de ne pas savoir choisir. Ça ressemble à un scénario qui peut desservir son image auprès de son entourage.

 

Le livre « Process Com pour les managers »

Dans les six cas, il peut être intéressant de leur donner accès à ce 1er livre où je traite d’une autre manière les scénarios de vie. A l’interlocuteur de déterminer s’il se reconnait dans le scénario d’échec évoqué.

 

Grandir vraiment

Contribuer à ce qu’une personne conscientise et se débarrasse d’un scénario qui la dessert et qu’elle aurait répété toute sa vie, est une action pour la faire grandir. Ensuite, c’est à cette personne de se prendre en charge. En tout état de cause vous lui aurez donné la possibilité de grandir.

Christian Becquereau

[1] « Lâchez les comportements qui vous jouent des tours » (Process Communication en développement personnel)

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Le mystère du relationnel

Qui n’a jamais observé qu’il accordait un relationnel différent selon son interlocuteur, sans adopter un quelconque jeu de rôle. Cela se produit sans action volontaire. Comme s’il y avait un pilote automatique en nous qui décidait sans nous demander notre avis. C’est curieux, intrigant. C’est le mystère du relationnel. C’est quoi cette histoire ?

  • Bien des parents agissent différemment selon leurs enfants. Les enfants s’en rendent compte. Ils peuvent en être heureux ou en souffrir.
  • Avec certains de nos amis, nous aimons refaire le monde ; avec d’autres tout est prétexte à plaisanter, avec d’autres encore nous sommes simplement bien, sans besoin de leur dire.

Dans chacune de ces situations, nous sommes la même personne et en même temps nous ne sommes pas la même… Existe-t-il un modèle qui offre une explication de ce phénomène ? Sans explication :

  • Comment prétendre bien se connaître soi-même ?
  • Comment agir pour obtenir le meilleur relationnel avec ceux qui nous entourent ?

Nous voyons là que le relationnel contient sa part de mystère et qu’il est intéressant d’en connaître les arcanes.

 

Comment PCM fonctionne-t-il ?

Process Communication Model® ou PCM est le 1er modèle à avoir répondu aux questions ci-dessus de la manière suivante :

En chacun de nous, nous avons comme 6 personnalités. En fonction de notre interlocuteur, l’une d’elle s’active automatiquement, indépendamment de notre volonté. Il en est de même chez nos interlocuteurs. Cela éclaire les situations apparemment complexes tant qu’on ne dispose pas du décodeur Process Com.

Chacune de ces 6 personnalités a sa spirale de réussite, sa vrille de stress, ses qualités spécifiques, etc.

 

Le relationnel dans la vie

Prenons un peu de recul pour évaluer l’impact du relationnel et le rôle qu’il joue dans notre vie. Voici quelques questions avec des débuts de réponse :

  • Quel est le véhicule privilégié de la chance ?

C’est souvent quelqu’un qui nous apprécie et nous ouvre des portes ! (fruit du relationnel)

  • Qu’est-ce qui nous empoisonne le plus l’existence et consomme notre énergie ?

Les relations exécrables, les incompréhensions, les tensions, les conflits…

  • Quels sont les moments parmi les plus agréables, les plus mémorables ?

Ceux passés avec des personnes avec qui le relationnel est facile.

Ce coup de rétroviseur révèle la place omni présente du relationnel dans les différents moments de notre vie. C’est dire le rôle majeur du relationnel et le bénéfice à en tirer au quotidien en disposant d’un outil adapté. Il y a du sens à en faire une priorité ; chacun verra. Notre qualité relationnelle avec nos interlocuteurs détermine notre sensation d’avoir une vie avec du bonheur, de la chance, de la réussite, une vie agréable et bien remplie.

 

PCM et le stress

PCM aurait de multiples modèles concurrents. Regardons ce sujet. La plupart des modèles ne décrivent que des traits de caractères et s’arrêtent là. Rien, aucun outil, aucune technique ne sont proposés pour agir sur le relationnel. Ces modèles se limitent à 4 profils ce qui génère des caricatures, amusantes mais peu exploitables au quotidien.

Presque aucun modèle ne prend en compte les différentes formes de stress. Or c’est une clé. Aucun n’offre des techniques pour établir ou rétablir un relationnel. Ce sont là quelques éléments qui orientent le choix vers le modèle Process Communication. En fait, la plupart des autres modèles sont limités au développement personnel. C’est intéressant mais cela n’aide pas à améliorer son relationnel. Or c’est le relationnel qui change la vie.

Pour choisir un modèle, trouvez la description du modèle pour lequel vous hésitez et posez-vous ces questions :

  1. Est-ce que cet outil met en avant les différentes formes de stress (facteur des mauvais relationnels)
  2. Est-ce que ce modèle propose des antidotes pour baisser le stress de l’interlocuteur ?
  3. Est-ce que la finalité du modèle est d’améliorer son relationnel avec quiconque ?

Rien qu’en répondant à ces 3 questions, il ne reste que PCM.

 

Notre 3ème livre

Le côté outil concret du modèle PCM oriente le choix de sa formation. Nos 2 livres « Process Com pour les managers » et « La Process Com », se distinguent par le partage de comment on met en pratique PCM. Comme dans nos formations, nous privilégions l’expérimentation de la mise en pratique. Même si vous connaissez déjà le modèle, c’est un gain d’efficacité de participer à ces formations de mise en pratique du modèle.

Nos 2 premiers livres sont orientés « mise en pratique de PCM ». Dans ces livres Sylvie et moi nous partageons nos travaux de R&D autour de ce modèle. Ce modèle est génial mais le praticien a besoin d’outils et de techniques pour faciliter son usage. Notre trentaine de techniques sont regroupées sous le label « Process-Relationnel® ». Sans ces techniques, la plupart des participants arrivent difficilement à utiliser PCM pour leur relationnel.

Quand une relation n’est pas idéale, c’est qu’un des interlocuteurs est en stress. Pour améliorer la relation il faut 2 choses :

  • Identifié le stress spécifique de l’interlocuteur
  • Maîtrisé l’antidote du stress pour le baisser.

C’est fantastique, ça marche. Grâce à la trentaine de nos techniques (Process-Relationnel) les milliers de participants que nous avons formés savent faire. Mais il possible d’aller plus loin. C’est l’objet de notre 3ème livre.

 

Une découverte inattendue

Notre 3ème livre semble prendre une option différente de nos 2 premiers livres. Son titre « Lâchez les comportements qui vous jouent des tours » – le sous-titre, c’est (Process Communication Model en développement personnel). Qu’en est-il ?

Au cours de nos 25 ans de coaching nous avons découvert une chose surprenante : la plupart de nos travers proviennent de nos qualités. Vous avez bien lu « la plupart de nos travers proviennent de nos qualités ». Cette étonnante nouvelle est à l’opposé de ce que les spécialistes nous affirment depuis des décennies en nous invitant à travailler sur nos défauts. C’est une fantastique nouvelle car il est beaucoup plus facile d’agir sur ses qualités que sur ses défauts.

Si dans une relation, nous sommes capables de baisser le stress de notre interlocuteur et qu’en plus nous nous sommes débarrassés des travers qui polluent nos relations, nous mettons toutes les chances de notre côté pour un relationnel d’exception.

 

Convoquer la réussite

Dès la naissance un certain nombre de choses sont jouées d’avance… de par le milieu social de notre naissance, du pays, de notre potentiel, de l’hérédité, etc. Mais si nous observons ceux qui réussissent, ils ont tous un très bon relationnel, et, cela s’acquiert… S’investir dans un modèle comme PCM s’apparente à convoquer la réussite et la chance.

Christian Becquereau

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Développement personnel sur ses Qualités !

Les démarches de développement personnel se focalisent sur les défauts et les faiblesses. C’est un grand classique. En même temps beaucoup d’entre elles recommandent de nous appuyer sur nos points forts, autrement dit nos qualités. Il y a quelque chose de contradictoire dans ces 2 recommandations. Ces 2 voies nous invitent à faire le grand écart ?

Tout petits déjà on nous disait de nous appuyer sur nos points forts, autrement dit, sur nos qualités. Nous avons pris cette recommandation pour argent comptant car tous les « experts » s’accordaient sur le sujet. Sauf qu’ils ne savaient pas que les qualités pouvaient produire des effets pervers.

 

Une découverte étonnante

Nous avons découvert que les fauteurs de troubles de nos travers, ce ne sont pas les défauts mais les qualités dont nous sommes conscients et pour lesquels la tendance naturelle est de forcer le trait. Aborder le développement personnel sur ses qualités présente l’avantage d’être beaucoup plus facile à corriger. Voyons cela.

Praticien PCM depuis 1993, je suis formateur certifié depuis 1999. Sylvie sera formatrice certifiée en 2004. Pendant plus de 20 ans de coaching et plus de 10.000 heures de face à face, nous avons utilisé ce modèle pour coacher le relationnel de nos clients. Grâce à ce modèle nous savions identifier des effets pervers que subissaient nos clients. Quelque fois c’était lié à une qualité mais nous étions loin d’imaginer qu’en général l’intensification des qualités provoquaient des effets pervers. Il nous a fallu plus de temps encore pour découvrir que ces travers généraient chez l’entourage des images qui desservaient nos clients.

Ces observations ont fini par nous révéler que les personnes ont tendance à intensifier les qualités dont elles sont conscientes. Cette petite intensité de plus provoque des effets pervers, et souvent une image négative associée.

 

Effet pervers

Une personne a la qualité d’être dévouée à l’intérêt général. C’est une qualité que PCM attribue à la personnalité Persévérant. Quand il y aura une décision à prendre dans une équipe, cette personnalité va s’engager avec puissance en faveur de la décision qui sert l’intérêt général avant ses intérêts personnels. Elle sera hostile envers ceux qui défendent leurs intérêts personnels. Elle les mésestimera, les combattra même. L’effet pervers c’est de risquer de se retrouver isolé et de se fabriquer des ennemis. Et cependant au départ, être dévoué est une qualité. Les managers en savent quelque chose.

 

L’image

L’entourage caricature cet effet pervers par une image comme « elle n’est pas facile » ; soit « elle est imprévisible » soit « rien n’est négociable avec elle » soit « elle est psychorigide », etc. Ces étiquettes lapidaires ont un caractère définitif car l’intéressé les ignore. Celui-ci va se traîner cette réputation toute sa vie, sans même qu’il ne le sache jamais. C’est terrible quand on y pense. Personne n’est à l’abri de cette terreur sous-terraine. C’est tout l’intérêt de travailler sur nos qualités et de découvrir les images qu’on nous colle.

Cette image se diffuse à l’infini. Elle va influer sur les choix qui seront moins en la faveur de cette personne ; son relationnel sera moins qualitatif, il lui sera plus difficile de se faire des alliés, etc. Cette image la dessert dans de nombreux domaines.

 

Changement dans la durée

Aborder le développement personnel sur ses qualités (trop intense) présente un autre avantage que les coachs connaissent. Cette démarche ne consiste plus à opérer un changement mais juste de baisser un peu l’intensité d’un talent que l’on connaît bien. Cette découverte nous a enthousiasmés car cette nouvelle voie évite d’être rattrapé par l’adage « chasser le naturel, il revient au galop ». Le bénéfice peut s’inscrire dans la durée.

Quand on s’attaque à ses défauts l’effort est conséquent. Il n’est pas évident de le poursuivre dans la durée. Un jour nous avons une bonne excuse… une autre fois encore … et puis… nous connaissons la suite. Nous finissons découragés, pire, nous avons même une image de nous-mêmes de manque de courage.

 

Bénéfices du développement personnel sur ses qualités

Une légère baisse d’intensité de notre qualité suffit. Cette mesure est tellement facile que la prise de conscience de cette surintensité suffit à ce que cela se régule tout seul. L’effet pervers disparaît. L’image ne va plus se propager. Elle va se dégonfler progressivement jusqu’à ne plus être qu’un souvenir dont on se demande s’il avait sa raison d’être.

Par sécurité, pour chaque cas, nous proposons une action. Les pistes du coach sont issues de nos expérimentations avec nos clients au fil de toutes ces années.

 

Le développement personnel sur ses qualités est publié

Nos découvertes sont l’objet de notre 3ème livre, cf. P.S. Quarante-deux cas sont traités. Ce livre est destiné au grand public. Il n’est pas besoin de connaître le modèle PCM®. Cependant, c’est la pratique du coaching avec ce modèle qui a favorisé nos découvertes. Pour chacune des 6 personnalités PCM, 7 cas sont traités.

Chaque cas est traité en 3 volets. Le 1er volet décrit la situation et aboutit à l’effet pervers et révèle l’image associée. Le 2ème volet est la piste du coach, l’action à mener. Par définition l’action à mener est légère et facile. Le 3ème volet est le plus bref. Il propose la lecture PCM du sujet. C’est le seul volet qui utilise le jargon PCM. Le lecteur ne connaissant pas PCM peut en faire l’impasse tout en profitant pleinement de la démarche.

Si le lecteur veut s’intéresser au modèle PCM, un abrégé de Process Communication Model (MPC) termine le livre.

 

Procéder au développement personnel sur ses qualités

Dès maintenant vous pouvez entamer une démarche de développement personnel sur vos qualités :

  • Faites la liste de vos qualités (5 par exemple)
  • Demandez à vos proches de vous indiquer 2 qualités qu’ils voient en vous
  • Classez-les toutes par ordre d’importance, d’après vous.
  • Pour les 2 premières vous trouverez le ou les effets pervers ; pour l’instant faite l’impasse de trouver l’image qui vous dessert
  • Décidez d’être conscient chaque fois que vous exercerez cette qualité, sans rien vouloir changer.

Avec cette simple observation vous allez vous rendre compte que naturellement, sans effort, vous allez mettre moins d’intensité. Votre vie va changer !!!!

 

Ebook offert

Nous avons aussi publié un ebook composé de cas inédits. La démarche est la même. La structure de chaque cas est identique à celle du livre. Allez sur notre blog www.process-relationnel.com remplissez le formulaire. Nous vous l’adresserons gratuitement.

Christian Becquereau

PS : Notre 3ème livre : « lâchez les comportements qui vous jouent des tours ». Le sous-titre est « Process Communication model » en développement personnel ». Editions Eyrolles P 2022.

Rien ne remplace le relationnel

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